livre blanc 2012
05/08/2013 14:06
Le livre blanc 2012
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Il y a exactement une année, j’étais dans des conditions catastrophiques. J’avais passé une période infernale que je n’oublierai jamais. Ce jour-là, j’avais écris un long message, que j’ai appelé le livre noir où j’avais décrit tout ce qui m’était arrivé. Cette fois-ci, les conditions ne sont plus les mêmes, je suis calme, je ne suis pas stressé, je ne suis pas pressé et je ne suis plus sous pression. Je n’ai pas le droit de reproduire les mêmes écris.
J’ai conçu ce livre blanc, non pas pour réécrire mon histoire ou pas raconter ma vie mais pour donner une meilleure image de moi-même et montrer ma vraie nature, ma vraie personnalité. Je ne suis pas un monstre et je ne représente aucun danger public.
Je ne l’ai pas conçu pour me venger ou pour me suicider mais pour vous informer des suites qu’il y a eu après ce message. Mon appel a été entendu puisque j’ai eu la chance de rencontrer, sur mon chemin, des mains humaines qui m’ont tiré de ce cauchemar. Loin de ma terre natale, j’avais l’impression d’être un astronaute qui s’est égaré car il avait perdu tout contrôle. Il était absorbé par l’apesanteur. Comme lui, j’étais aussi perdu et dans le temps et dans l’espace. J’étais en train de divaguer, de planer entre deux mondes que tout oppose, entre le noir et le blanc, entre l’obscurité et la lumière, entre le ciel et la Terre, entre le virtuel et le réel. Je m’arrangeais toujours pour me retrouver pris entre deux feux. J’étais complètement désorienté dans ce monde inconnu et obscur. Maintenant que j’ai retrouvé la lumière, je ne retournerai plus dans ce monde. Finalement, je considère que ce voyage m’a fait du bien, il a mis en valeur mes qualités et mes valeurs qui étaient cachées, qui somnolaient au fond de moi-même.
Il faut comprendre que s’il n’y avait pas eu ce roman noir qui m’avait suivi jusqu’ici, il n’y aurait jamais eu de livre noir et s’il n’y avait pas eu ce livre noir, ce livre blanc n’existerait pas.
J’avais appelé le roman noir « le livre qui sait » comme dans la chanson d’Idir « Pourquoi cette pluie? » il faisait allusion au livre Saint, au Coran. Cette pluie était destiné à me punir parce qu’elle était boueuse. Le but de ce roman est de me diaboliser. J’espère que ce livre blanc va lui mettre de l’ombre et le discréditer car c’est un livre « qui ne sait rien du tout » Il n’est ni le coran ni la bible mais un talisman destiné à me jeter un mauvais sort. Il n’a rien de saint, ses objectifs ne sont pas du tout sains.
J’avais aussi parlé, dans le dernier message, de la résilience de Boris Cyrulnic. Je suis entrain de la pratiquer puisque je suis en en train de revivre et d’analyser des moments très douloureux de ma vie qui m’ont traumatisé.
Je vais aussi rester dans le même monde des oiseaux mais je ne vais pas prendre les enfants du bon Dieu pour des canards sauvages. Dans ce monde, la colombe blanche, les cygnes blancs symbolisent la société québécoise. J’ai choisi la couleur blanche de ces oiseaux et c’est avec leur plume que j’ai écrit ce livre.
Je ne me suis pas contenté de rester au parc La Fontaine mais j’ai parcouru tout Montréal pour faire entendre mon son, tout en restant sur la même voie, celle de la Paix.
Je ne vais pas être l’avocat du diable de ce roman noir. Si je n’ai pas réussi à être un prophète dans mon pays et je ne vais pas chercher à le devenir ici. Je ne suis pas le Sauveur mais un miraculé. Ce livre blanc n’est pas tombé du Ciel mais je me considère comme un messager de Paix qui est venu d’Algérie pour accomplir une noble mission, celle de remettre au Dieu de la vérité ce livre blanc qui provient du Dieu de la Paix.
« Le paradoxe de la condition humaine, c'est qu'on ne peut devenir soi-même que sous l'influence des autres. » disait Boris Cyrulnic. Si c’est grâce aux autres que je suis devenu ce que je suis, je n’ai plus qu’à leur dire Merci.
Du P’tit brin au rameau d’Olivier
La complainte du canari C'est un p’tit brin d’olivier qu’une colombe a ramassé Il était tout en pleurs sur le bord d'un fossé, il s'est mis à crier: « Mes frères m'ont oublié, je suis tombé, je suis malade, Si vous n' me cueillez point je vais mourir, quel voyage! » Il avait bien pensé mourir de chagrin et d'ennui Il avait cessé de rire. Il était dans l'oubli, Il ressentait l' mépris Sans son soleil, c'était toujours la nuit. « Je me ferai petit, tendre et soumis, je vous le jure. Colombe, je vous en prie, délivrez-moi de cette torture!» Elle a pris le p'tit brin, Elle l'a mis dans son bec, Et lui a dit «Faut pas que tu meurs, Viens, je t’emmène dans mon île.» Alors le p'tit brin a fait sa guérison. Il a fleuri, Il a fait des bourgeons Il a pris des couleurs, ça se voyait dans ses yeux Le p’tit brin est devenu un véritable rameau Ses jours, ses nuits, ses peines, ses deuils, son mal, tout fut oublié Il marche toujours, la tête haute, le cœur sans haine, Sa vie de désœuvré, il avait le dégoût d' la r'commencer Un matin joli, il est sorti de sa torpeur Comme s'il voulait vivre son soleil. Enfin il s'est dit : « Il me reste la Paix, il me reste la vie » Aujourd'hui quand il voit un vélo, un appareil photo pointé sur lui Il fait un grand détour ou bien il se ferme les yeux. Zitouni Berber dit «Olivier De Fénix»
Du P’tit Bordjien au P’tit Québécois
" De Club des Pains au Pain d’Alep "
Je ne suis pas en train de faire de l’humour ou de l’ironie mais je suis en train d’exprimer ce que je ressentais par une autre voix, par d’autres mots. En écoutant Félix Leclerc, j’ai l’impression de voyager dans le temps. Il décrit tout ce qui m’était arrivé, il me rappelle mon historique et mon passage à Montréal que je peux la résumer ainsi : « J’étais dans un fossé en train d’agoniser, rejeté par les miens et c’est une colombe blanche, qui représente la société québécoise, qui est venue à mon aide et m’a secouru. Je l’avais supplié de me « délivrer de cette torture.» C’est vrai que j’avais fait un faux départ, que j’étais sur une fausse route. J’étais complètement déconnecté avec un décalage temporo-spatial de presque une année, j’avais les pieds à Montréal mais l’esprit était en Algérie, occupé par le site que j’avais en mains. J’étais toujours dans la peau du petit bordjien car je voulais continuer un travail que j’avais entamé en Algérie. Ce n’est que par la suite que j’avais compris que ce site était la cause de tous mes problèmes, que ce soit en Algérie ou au Québec. Le roman noir avait suivi ce site web comme son ombre. J’avais entre les mains une bombe programmée pour m’exploser à la figure. Ce roman noir était son détonateur. J’ai eu dernièrement, de très bons échos de Bordj Bou Arreridj, la ville où est né le petit bordjien. Ils regrettent de m’avoir poussé à quitter le pays et surtout de m’avoir mis dans cet embarras avec leur diabolique chef d’œuvre noir. Je ne leur en veux pas, je ne leur tiens pas rancune mais malheureusement, ils ne peuvent pas corriger leur faute en me demandant de retourner, de revenir exercer à bordj. Ce qui est fait est fait et ce qui a été dit, a été fait. J’avais dit que mon départ était un aller sans retour. Je n’ai pas à revenir sur les lieux de leur crime puisque je n’en suis pas mort. Cependant, cette nouvelle m’a réconforté et m’a remonté le moral. J’ai laissé ma place propre, j’ai la conscience tranquille. Il n’y a plus de barrières entre moi et mon pays, il n’y a plus de nuages entre moi et mon soleil. Ce livre ne représente pas mon passé et je n’ai pas honte de mon passé. « Celui qui ignore d'où il vient ne peut savoir où il ira » Proverbe algérien Je viens de Bordj Bou Arreridj et je vais à Montréal. Je viens d’une région qu’on appelle la Kabylie. Je suis un Amazigh qui, dans ma langue berbère, veut dire homme libre. Je suis un fervent supporter de la J.S.Kabylie, l’équipe de soccer qui représente mes origines. Je suis, comme on nous appelle, un canari. J’ai gardé ma couleur soleil, je suis un jaune. Je ne suis pas tombé du ciel, je sais qui je suis, je sais d’où je viens, je sais où je vais et je sais par où passer. Si c’est grâce aux autres que j’ai retrouvé mon identité, je leur dit Merci. Je peux résumer mon parcours ainsi : Je suis venu, j’ai vu et j’ai appris J’y suis, j’y reste
Le dernier message de Paix,
d’une Algérie en Paix
Par ces images, j’ai reproduit exactement ce que j’avais écrit auparavant. Je ne suis pas venu empoisonner la vie des montréalais, je ne suis pas venu pour m’imposer de force ou par la ruse mais comme un citoyen de Paix, venu pour représenter dignement son pays et pour réussir honnêtement au Québec, à Montréal. Donne un cheval à celui qui dit la vérité ; il en aura besoin pour s'enfuir. Proverbe arabe Il y avait beaucoup de vérité sur le site du petit bordjien. Il dérangeait par sa vérité, je dérangeais avec mais avec du recul je me suis rendu compte que j’étais aussi dérangé. Cette activité de médecin-photographe n’était pas normale. J’étais fou d’avoir créé ce site, cette bombe. Je ne m’étais pas rendu compte de son impact. On m’avait accepté à la wilaya, on m’avait défendu, on voulait me rendre ma fierté et ma dignité mais je ne comprenais pas. Ce site reflétait la réalité et la vérité et on m’a donné des ailes pour fuir en paix, pour m’envoler vers d’autres cieux. Maintenant, je peux dire que paradoxalement, c’est ce site qui m’a sauvé, c’est lui qui m’a ramené ici. J’avais l’intention de le terminer en beauté, loin de toute pression, de toute manipulation. Je ne regrette pas d’avoir sacrifié une partie de ma vie. Je ne regrette pas d’avoir couvert les activités des wali qui représentaient le Président. C’est un homme de Paix, il a arrêté l’effusion de sang. Il a évité à l’Algérie un autre bain à l’instar de ce qu’on voit dans d’autres pays arabe. L’Algérie en Paix, je suis en Paix. Voilà pourquoi je dédie ce livre à un autre artisan de Paix. Cette colombe qu’on voit sur les images du titre, est un message de paix, elle a ramené avec elle un rameau d’olivier pour qu’il s’implante au Québec. Il a pris racine, ses racines kabyles se sont enfouies profondément dans ce sol et il est devenu un arbre. L’Olivier ne va pas tarder à donner des fruits. J’ai quitté l’Algérie par la grande porte, je n’ai pas fui, je ne suis ni un exilé politique, ni un refugié politique. Je suis rentré officiellement au Canada et au Québec. Je ne suis pas un clandestin, j’ai le statut d’un immigrant et j’ai mes papiers en règle. Maintenant, je ne suis plus à l’étranger mais chez moi. Je n’ai plus à être représenté par des étrangers. C’est la conscience tranquille que j’avais pris cette décision, je n’ai plus rien à me reprocher. Je suis un algérien d’origine kabyle, un amazigh. J’ai le sang algérien. Je ne l’ai pas vendu. Je n’ai pas dénigré mon pays. Je n’ai pas renié ma famille. Je n’ai pas oublié mes amis. Je n’ai pas profané la religion de mes parents. Je n’ai pas abandonné ma famille. J’ai encaissé lourdement et en silence, pour ne pas salir l’image et l’emblème de mon pays. Il n’y a pas eu de sang. Il n’y a pas eu de scandales. Il n’y a pas eu de procès. Je n’ai pas fait la Une des journaux ou de la télé. Je pense avoir réussi ma noble mission. Ce qui me fait le plus peine, qui me chagrine le plus, qui me traumatise encore, c’est le fait de m’humilier à tout prix, de m’abattre sur une terre d’accueil. Le comble, l’ironie du sort, c’est que ce sont des québécois qui m’avaient rendu l’estime de soi, la confiance en soi, j’ai retrouvé mes valeurs, mes qualités et ma personnalité. J’avais un pied dans ce monde en folie et.ils m’ont sauvé. J’ai retrouvé une deuxième famille, un deuxième pays. J’ai démarré une nouvelle vie à 57ans. Ceux qui m’ont donné cette chance de devenir québécois, je leur dis merci.Le Rêve canadien
Un lys blanc qu’on a trompé dans du sirop d’érable
Pour passer du Petit Bordjien au Petit Québécois, il faut nécessairement passer par le Canada puisque sur tous mes papiers d’immigration, il y a le logo « Immigration Canada » J’ai l’impression qu’on me reproche d’être venu au Québec pour promouvoir la langue anglaise, pour faire parti des fédéralistes, ou je ne sais quoi. Je ne suis concerné ni de près ni de loin par ces problèmes. Ce ne sont que des étiquettes et je défie quiconque de prouver le contraire. J’avais entamé un premier départ sous la peau d’un algérien, nouveau débarqué, le résultat était catastrophique. J’avais entamé, il y a six mois, un autre retour, celui d’un algérien qui, avec de l’expérience, s’est mis sous la peau d’un canadien. Le résultat est tout autre. Je ne regrette pas d’avoir pris cette initiative qui a provoqué un grand changement dans ma vie, qui m’a permis de voir plus clair et surtout de comprendre que la source de tous mes problèmes n’était pas à Québec mais ici à Montréal. Le 24 juin, lors de la fête nationale du Québec, j’étais obligé de demander des excuses au gouvernement du Québec parce que j’étais induit en erreur. Je suis apolitique. Comme tous les immigrants, je suis venu au Canada qui m’a accueilli. Il m’a ouvert les portes de toutes ses provinces et de ses territoires. Il est devenu mon pays au même titre que l’Algérie. J’ai ma carte de résident permanent au Canada qui me servira de passeport pour voyager à travers ce vaste pays. Mon sang et mon corps sont bien protégés par ma nouvelle peau de canadien. Je n’ai pas à rougir de cette peau, je suis un canadien comme les trente trois millions de canadiens qui habitent le Canada, comme les sept millions québécois qui sont au Québec. Il n’y a rien de plus logique. Je n’ai rien inventé. Je suis diabétique, je ne veux pas mourir de ce mauvais sang, dans ce mauvais sang. Cette étape est d’une importance capitale puisqu’elle m’a permis de prendre des forces, de reprendre confiance. Ceux qui m’ont aidé à devenir canadien, je leur dis merci. Je ne regrette pas d’être passé par là puisque : Je suis venu, j’ai vu et j’ai appris Je suis revenu, j’ai vu et j’ai compris J’y suis, j’y reste "Deux choses que les parents doivent offrir à leurs enfants : les racines et les ailes." Proverbe canadien Après avoir pris racines sur cette terre, Je vais prendre des airs et voler de mes propres ailes, pour porter secours à mon corps québécois qui est en ballottage favorable.
Un autre regard Sur le Lys
Comme disent les québécois « Un parapluie ne sert à rien quand on a les pieds dans la boue. »
Le roman noir répandait la boue sur mon chemin. Avec cette coulée de boue, j’ai laissé des empreintes visibles et des caractères lisibles sur mon chemin qui sillonnait son manteau blanc. J’ai éclaboussé son lys blanc. Le Québec est représenté par le lys qui symbolise la pureté, l’espérance, la majesté, la chasteté, la vertu, la beauté et la douceur. Le blanc symbolise la Paix, il est représenté par les couleurs de l’arc en ciel, peu importe leur nombre ou leur ordre puisque le bleu ciel qui manquait est sur place, dans le ciel. Durant mon parcours, j’ai vu de toutes les couleurs, des vertes et des pas mûres. Ce que je retiens : - C’est que le bleu représente le Québec et le rouge le Canada. Je n’ai pas à me mettre entre ces deux forces, je ne suis pas aussi fou que ça. Je n’ai pas envie de me suicider entre ces deux mâchoires, de suffoquer dans cet étau. Pour moi, le bleu représente la SPVM et le rouge, les pompiers. Ils sont là pour me protéger tous les deux. C’est pour cela que je me suis toujours senti en sécurité. Le rouge représente aussi la ville de Montréal. - Le noir, représente la robe des magistrats et de la toge des avocats. C’est la couleur de la justice. Elle est la seule en qui j’ai confiance pour me protéger. Elle est la seule qui peut me limiter mes droits et mes libertés. Elle est la seule qui peut me juger et me punir. Je laisse le jugement à la société québécoise qui est le seule à avoir le droit de m’exclure, de m’isoler et de me marginaliser. Elle représente et elle est bien représentée par la justice. Je ne suis pas une tête dure, je ne suis pas une tête brulée « Je vous jure que je me ferai petit, tendre et soumis.» Je n’ai pas à perdre mon temps à différencier le bleu ciel, du bleu nuit ou du bleu marine ou du blue Valentine. Ces couleurs sont une vraie calamité. Il me faut, coûte que coûte, sortir de ce lys noir qui me mène directement à la rivière. J’ai changé de peau parce qu’il est très difficile de lui coller des étiquettes mais on a tout fait pour lui modifier sa couleur. Je ne cesse de répéter que l’Algérie est dans mon sang, que le Canada est dans ma peau, que mon corps et mon âme sont au Québec et que ma vie est entre les mains de Montréal. Ces organes coexistent, ils vivent en harmonie et ils fonctionnent merveilleusement bien. Je suis un être humain et pas un monstre à qui on peut changer virtuellement des organes, par du copier-coller ou par la désinformation. Le site web n’existe plus. Le petit bordjien n’est pas mort sous le silence des églises mais il s’est sacrifié sous les sons d’une autre cloche, celle de la Paix. Ce livre blanc, en prenant son design, lui rend hommage car il avait des intentions sincères, il n’avait aucune arrière pensée, il n’avait aucun intérêt. Il est né à BBA et il est mort à Montréal. Tel est son Destin. Je viens de choisir de vivre dans une ville où le choix est multiple. Je me demande pourquoi je ne vais m’en tenir qu’à une seule couleur, à un parti unique, à une pensée unique, à une voie unique, à une voix unique, à un parti pris. Pourquoi me mettre dans une cage alors que j’ai le droit de planer dans cet immense ciel bleu. Je me demande pourquoi je vais vivre le restant de mes jours prisonnier alors que je peux vivre en liberté et avec tous mes droits. Je suis libre de me déplacer d’une ruelle à une autre, d’une ville à une autre, d’une province à une autre. Je suis libre d’habiter dans tous les quartiers de Montréal que ce soit à Mont Royal E/O, à Sherbrooke E/O, à Sainte Catherine E/O, à René Levesque E/O, à Pie IX, ou à Saint Laurent pair/impair comme je peux rester dans le Plateau où je réside. J’ai aussi le droit de déménager si mon bien-être l’exige. Je suis à la recherche de notre bonheur. L’image de Montréal m’a été faussée et aujourd’hui, je dis :- Que l’Est n’est pas l’Enfer
- Que le Sud n’est pas le désert,
- Qu’il n’y a aucun risque à l’Ouest
- Qu’il n’y a aucun danger au Nord.

Monsieur le Maire,
Il y a exactement une année, j’avais écrit un livre noir et je vous ai sollicité pour réclamer de l’aide. La société québécoise a réagi pour me créer un espace convivial où j’ai pu m’épanouir. Dans ce climat de Paix, en étant positif, j’ai pu m’affirmer. Ce 24 juin, lors de la St-Jean, j’avais décidé de ne plus baisser les bras et de continuer à vivre ces moments de Paix avec tous les droits et toutes les libertés que me garantit la charte de la personne. Je suis devenu un montréalais libre qui peut se déplacer dans toute la ville, d’Est en Ouest, du Sud au Nord, en toute tranquillité, sans aucune crainte. J’ai retrouvé la Paix dans la ville lumière de Montréal, la ville aux mille couleurs. Je me suis adapté et me suis intégré non pas dans la peau d’un caméléon, mais en tant que citoyen du Monde, un partisan de Paix qui veut enrichir la diversité multiculturelle et multiethnique de cette tolérante et pacifique ville qui nous a adoptés. J’ai rajouté, à cette diversité de couleurs, un son de cloche, celui de la Paix pour faire sortir de mon corps les démons qui m’habitent, qui me hantent; pour me mettre à l’abri de la folie et du délire; pour effacer de ma vision toutes ces étranges hallucinations. Grâce à vous et à la société québécoise, j’ai retrouvé ma fierté et ma dignité. Je suis redevenu un être humain, une personne qui a retrouvé tous ses droits. Les cloches des libertés avaient sonné. Ce livre est dédié à Montréal, la capitale mondiale de la Paix. Je vous remercie, Nasser Achaibou,Mtl.Qc.Ca X1Y2Z3
«Un passe port,tout» blanc pour Montréal
Ce livre blanc est un passeport tout blanc et un passe partout blanc pour ne pas dire un passeport rouge et un passe partout bleu. Grâce à ce livre, ma carte de résident permanent au Canada est devenue mon passeport et ma carte d’assurance maladie est devenue mon passe partout qui me permettra de me déplacer librement dans tout le Québec. Ces cartes sont les seuls papiers en ma possession qui me permettent de vivre dans cet immense pays. Le petit bordjien n’est plus, je suis devenu blanc comme neige, je ne vais plus laisser de traces sur la neige, je ne vais plus salir le manteau blanc. Je ne vais plus souiller le gazon vert des parcs. Je vais me mettre au vert, je vais rejoindre mon île de la Paix, mon île de l’Espoir et auprès de ma colombe blanche, je vais passer l’hiver au chaud, sur un Lys blanc douillet. Je ferai tout pour que, l’année prochaine, il n’y aurait plus de messages, de livre blanc, de livre noir, de livre en couleurs. Je suis venu d’Alger la blanche et j’ai retrouvé un Montréal blanc irisé, multicolore. Je ne peux pas terminer sans remercier tous ceux qui m’ont aidé. Grâce à eux j’ai retrouvé toutes mes qualités et mes valeurs. Je suis redevenu médecin, j’ai 57ans, je suis père de famille et je suis dans un pays des droits et des libertés. Je suis en mesure d’assurer mes responsabilités. Ce non site web est aussi le fruit de leur travail. S’il n’y avait pas de problèmes, il n’y aurait jamais eu ce roman noir ou ce livre noir qui a engendré ce livre blanc. Tout est lié, de cause à effet. Le printemps érable est venu égayer ma vue, ma vie avec toutes ses couleurs. Si les propos de ce livre sont mielleux c’est parce qu’ils ont été trempés dans le sirop d’érable d’une salade composée de fruits québécois. Cette salade fruitée est très riche en couleurs et en saveurs à l’image de ce pays. Ce livre réfléchit à la lumière blanche, à ceux qui ont une vision chromatique, ceux qui voient différemment, ceux qui ont une vision globale, à ceux qui m’ont aidé à construire ma vie et non à m’encourager à m’autodétruire. C’est à la Colombe de la Paix que je dédie ce livre, ce chef d’œuvre. Je n’ai pas à rougir en disant cela puisque mon parcours est une œuvre vivante qui relève du miracle. Cette année, très riche en événements, est la plus belle de ma vie. Il y a eu des progrès, beaucoup d’amélioration, je suis arrivé à m’affirmer, à m’imposer par mon de caractère qui est devenu positif. Je vais continuer ma vie sur le même chemin que je m’étais tracé le 05 juin 2009, lors d’un festival de Paix. Je vais continuer mon Itinéraire que j’avais tracé le 19 novembre 2009. Je vais continuer mon parcours pour atteindre tous mes objectifs, Je vais continuer ce travail, sans tabous et sans frontières. Je remercie la maison de l’amitié qui m’avait accueilli et initié à la Non violence. Je n’aurais plus qu’un seul crédo: « le crédo de la Non-violence. » « Qui sait endurer, aura la paix » disent les québécois. Le mot de la fin : Je suis venu, j’ai trouvé une île de Paix, je suis resté. Ceux qui m’ont suivi pendant tout ce chemin et qui m’ont permis de réussir, je leur dis Merci.Lettre à mes filles
« Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même, Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. Vous pouvez leur donner votre amour mais non point vos pensées, Car ils ont leurs propres pensées. Vous pouvez accueillir leurs corps mais pas leurs âmes, Car leurs âmes habitent la maison de demain, que vous ne pouvez visiter, pas même dans vos rêves. Vous pouvez vous efforcer d'être comme eux, mais ne tentez pas de les faire comme vous. Car la vie ne va pas en arrière, ni ne s'attarde avec hier. Vous êtes les arcs par qui vos enfants, comme des flèches vivantes, sont projetés. L'Archer voit le but sur le chemin de l'infini, et Il vous tend de Sa puissance pour que Ses flèches puissent voler vite et loin. Que votre tension par la main de l'Archer soit pour la joie; Car de même qu'Il aime la flèche qui vole, Il aime l'arc qui est stable. Khalil Gibran Je vous dédie ce poème « Les enfants » du libanais Khalil Gibran. Vous êtes les flèches et vos parents sont l’arc. Nous étions entre de bonnes mains qui ont pris soin de nous tous. C’est le Destin qui nous a mis entre ces mains. C’est le Tout Puissant qui a donné force et dextérité à ces mains habiles qui nous ont projetés à cinq années lumière. Il nous a aussi assuré une certaine stabilité, l’arc ne s’est pas brisé en deux. Votre mère a réussi à vous ramener ici et moi j’ai réussi à vous garder et des mains humaines nous ont ramené la Paix. Ne regardez pas en arrière, n’essayez pas de chercher la vérité, elle est amer. On nous a fait goûter du miel amer. Il ne faut pas vous attarder avec Hier mais à demain, la vie est devant vous. « Il vous reste la vie » Dites vous que ce cadeau n’est pas empoisonné mais c’est un cadeau du Ciel. Le bon Dieu en qui vous croyez a pris soin de ses flèches car vous êtes ses anges. Dieu est amour. Vous avez emprunté ses voies impénétrables. Maintenant, la portée des flèches est entre vos mains. Ce livre blanc est un testament qui va vous permettre de vivre le restant de vos jours en Paix. Maintenant, j’ai la conscience tranquille, j’ai laissé ma place propre, je suis libre, je peux disparaitre en fumée, la Paix dans l’âme. Je vous remercie et à toutes, je vous demande pardon

Namasté