Ma famille

03/08/2013 11:50

  

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Le printemps les a réunis

Et le mauvais temps n'a pu les séparer!

 

Notre maison est en verre, tout est clair et transparent, nous n'avons rien à cacher.

Il y a deux choses qui sont sacrées dans ma vie : La famille et l'hospitalité. Soyez les bienvenus chez vous. Je vais vous faire visiter mon foyer et vous faire connaitre ma famille. Je n'ai aucune honte puisque toute ma vie intime a été étalée, dans tous les lieux. Ce n'est pas ce site qui va faire exception.

 

Tous les principes de la Fitna ont étés utilisés pour me séparer de ma petite famille, de ma famille et ausi de ma belle famille. Si maintenant je réagis, c'est pour que ça ne toucherait pas ma Nouvelle Famille, composée de la société montréalaise, celle qui m'a donné l'hospitalité. Elle est devenue aussi sacrée que les trois premières.

Comment pourrais-je accepter cette tuberculose psychosexuelle? Comment ne pas réagir? Comment ne pas devenir fou? C'est une question de sang, d'honneur et de dignité.

À cause de ce problème familial, j'ai versé des larmes devant des montréalais à quatre reprises parce qu'il y avait une complicité flagrante de la part de certains montréalais.

Ceux qui m'en veulent et qui ont utilisé cette Fitna, me connaissent parfaitement et savent que ma famille est mon point faible, mon talon d'Achile puisque c'est ma raison de vivre. Voilà pourquoi ils ont voulu me couper les pieds, au niveau des chevilles. Pour eux, il n' y a pas d'entorse ... à la loi., tout est permis pour faucher

- Le Printemps est représenté ici, par la joyeuse et rayonnante société montréalaise et je pense en particulier à Lole et sonYoga White que je remercie infiniment. Je suis vraiment reconnaissant et très touché par cet élan de solidarité et de soutien. Ces femmes en blanc ont défendu l'intégrité familiale et j'ai adhéré pleinement à leur noble cause. Cette journée Yoga est mémorable, je l'oublierai jamais, d'autant plus que c'est ce jour-là que j'avais déployé mes ailes d'aigle. Elles me font oublier les larmes que j'ai versées et m'ont redonné l'Espoir, le sourire.

Je fais maintenant la part des choses. Il y a ceux qui nous ont aidés et nous ont permis de rester réunis. Je les appelle mes bienfaiteurs et il y a ceux qui ont utilisé la ruse, et les mensonges pour provoquer cette Fitna qui consistait à nous séparer, ce sont des malfaiteurs en association.

De l'hospitalité québécoise, je n'ai pas à me plaindre. Je ne me suis jamais plaint des conditions d'hébergement, au contraire. Je n'ai jamais crié famine, l'aide qu'on nous a attribué m'a permis de vivre dans ma dignité. Je ne me suis jamais plaint des citoyens montréalais mais de ceux qui avaient des idées bien conçues pour  m'induire en erreur.  

Je pense que j'ai réussi mon objectif principal. J'ai une fille qui est à l'université et l'autre qui va bientôt l'être. J'ai l'esprit tranquille, je n'ai pas souffert pour rien. Je peux maintenant prendre toutes mes dispositions et utiliser tout ce qui est en ma possession pour faire face à cette tuberculose. Je n'ai ni contrainte, ni objection .

Si j'ai pu tenir le coup, c'est grâce à ce que j'appelle ma Nouvelle Famille qui m'a beaucoup aidé, quant aux autres, ceux qui ont raté leur 14 juillet, je les laisse avec leur conscience, s'ils en ont puisqu'ils n'ont ni coeur ni âme.

Je ne veux pas qu'une autre famille algérienne revive ce qu'on a vécu. Je ne veux pas qu'un autre algérien revive ce que j'ai vécu à cause de faux prétextes, c'est l'enfer, je ne sais pas s'il y a un terme plus fort. Je n'avais pas contre moi des êtres humains mais des diables, djnouns!

 

 

Famille et Hospitalité

 

Il n'y a pas meilleur exemple à citer que la visite et le geste de mon cousin Hamid qui porte le même nom que moi. Sa visite en janvier 2009 m'a fait beaucoup de bien. Alors que j'avais le moral complétement à plat, sa venue en famille, m'a remonté le moral et m'a réchauffé le coeur. Il avait ramené avec lui des rayons chaleureux du soleil d'Algérie et c'est là que je suis arrivé à faire la différence avec le soleil des algériens d'ici qui est froid contrairement à celui des algériens d'Algérie. Leur soleil n'a rien à voir avec le soleil de Montréal car ici le soleil brille pour tout le monde et plus il y a du soleil, plus le ciel est bleu et plus il fait beau. Ils m'ont caché les rayons de ce soleil en me mettant des nuages obscures et lourds (de sens). La vie m'a appris qu'on ne cache pas le soleil avec un tamis.

Hamid, un cousin, m'avait confié sa fille, «Amana» un gage de confiance, une recommandation. Sa présence avait rayonné notre foyer. Je l'avais traitée comme ma propre fille, comme mes deux autres filles. Aujourd'hui, avec du recul, je suis arrivé à comprendre le sens de son geste et je suis vraiment très touché et très reconnaissant. Je le remercie infiniment.

Ce n'est pas une question de soleil mais de chaleur humaine et pour cela, avec ma nouvelle famille, je suis gâté puisque, grâce à la société montréalaise, je suis en train de vivre dans un climat social à la température idéale. Le printemps familial, le printemps montréalais a chassé ces nuages qui ont tuberculosé ma vie. Gabin a dit :« Le jour où quelqu'un vous aime, il ferait très beau» Dans ma vie actuelle, je remplace «aime» par «aide» et il fait toujours beau. C'est toujours le Printemps.

 

Ce texte a été écrit entre le 1er et le 05 juillet et mis à jour le 03-08-2013

Dernière mise à jour le 17-02-2014

 


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