Nasser II

15/02/2014 06:23

Un autre regard, une autre façon de voir

Depuis ce 07 avril 2012, Au lieu de sombrer dans le noir, des portes et des fenêtres se sont ouvertes pour me donner plus de lumière, des coeurs se sont ouverts pour me donner plus de chaleur. Le soleil est réapparu dans ma vie pour réchauffer mon corps de cette froideur inhumaine.

Un proverbe algérien dit «On ne cache pas le soleil avec un tamis» Cette phrase est elle-même, une vérité.

Sous la peau d’un canadien, j’avais cette possibilité de voir les choses sous un autre angle, c'est ce qui m'a doté de ce regard. J'ai pu développer ainsi un nouvel esprit qui m'a aidé à  m’adapter à cette nouvelle situation.

Cette ouverture d’esprit m’a permis d’éclaircir certains points obscurs qui m’induisaient en erreur. C‘est ainsi que j’ai compris que mes problèmes ne venaient pas du Québec mais de Montréal. J’ai pu mettre ainsi, en pratique, l’enseignement qui m’a été prodigué par un organisme communautaire pour faire face à cette situation.et d’y remédier.

Le 24 juin 2012, j’avais écris au gouvernement qui était en place, pour lui présenter mes excuses. C’est aussi lors de cette journée de la Saint-Jean que j’ai marché sous la couleur bleue du Québec, pas dans un but politique mais pour vivre pleinement mes droits et mes libertés que me confère la Charte de la Personne. J’avais marché pour mes droits et mes libertés. Les écris sont là. C’est cette liberté qui me faisait défaut pour évoluer correctement.

De l’algérien amazigh (homme libre) et du canadien libre qui sont en moi, il ne me reste plus qu’à libérer mon Québec de ce 100% bleu pétrole, dans lequel on voulait m’impliquer de force. Le bleu québécois n’a rien à voir avec celui des Super Québécois qui n’ont rien de québécois et des Plus Que Québécois, des passionés qui me bloquent la route parce que je refuse de porter leur maladie bleue. Cette question, je me la pose toujours : «Qui m’a imposé cet «État bleu» et pourquoi?» C’est cette alliance, contre nature, qui me pousse à voir rouge.

Je vais formuler ma question différemment, par des questions.

- Est-ce qu’en me coupant l’Oxygène pour me donner une peau cyanosée que je vais devenir réellement bleu?

- Est-ce parce qu’on va me créer un climat de peur bleue qui donne à mes lèvres cette couleur qu’on arriverait à faire de moi un bleu?

- Est-ce que le bleu de la carte métro de Montréal a plus de valeur que le bleu de l’emblème québécois?

- Est-ce que le bleu de travail a plus d’importance que le bleu de mon corps?

Ce bleu répressif me pousse à devenir, non pas un canadien français mais un québécois anglais. Je réagis toujours pour produire l’effet inverse de ce travail latino-arabe.

Je me demande pourquoi, à chaque fois que je rencontre un algérien, il me sort son portable pour communiquer avec un autre algérien et aborder une discussion étrange. Ils s’étaient donnés le mot, leur radio trottoir s’est  modernisé. C’est ce travail qui m’a incité au changement et à devenir une personne capable de lutter contre la tuberculose qui est en train de m’empoisonner la vie.

Je me demande qui m’en veut au point de me mettre dans ces interminables situations humiliantes et inhumaines. Je me retrouve, à chaque fois, soit pris entre deux feux, soit assis entre deux chaises. Ces gens-là détestent que j’emprunte un autre chemin qu’eux. Ils ont tout fait pour me pousser à prendre leur voie et à me faire parler avec leur voix. C’est impossible car mon sang ne supporte pas le son de cette voix qui, soit ne représente ni l’Algérie ni le Québec. Voilà pourquoi, je suis sorti, en 2009, de leurs sentiers battus pour tracer mon itinéraire et suivre mon chemin de Paix. J’ai réalisé tout ce parcours pour vivre en Paix et en toute liberté. 

 Je suis un être humain et pas ce chien qu’on m’expose pour m’insinuer qu’on arriverait à me dresser. J’ai droit au respect et à la dignité. Toutes ces situations traumatisantes poussent au suicide, à l’agressivité ou à la folie. Leur but est criminel. J’ai répondu à ces provocations par la sagesse.

Qui cherche à me détruire ainsi? Tous les prétextes étaient bons et utilisés,  politique, sécuritaire, religieux, géopolitique … et j’en passe. Rien n’a été laissé au hasard et rien n’a été respecté. C’est de la Hogra, du Tchoukir, deux mots que vous retrouverez très souvent sur ce site. 

JE NE SUIS PAS VENU FAIRE DE LA POLITIQUE ET JE N’EN FERAI JAMAIS

JE NE SUIS PAS VENU POUR FAIRE LA GUERRE ET JE N’EN FERAI JAMAIS 

Je l’ai dit mille fois, je le dis et je le répéterais. 

Je comprends maintenant pourquoi on m’a marginalisé et isolé, c’est pour m’empêcher de connaitre mes droits. Je comprends aussi pourquoi on me harcèle sans cesse, c’est pour me préoccuper par de fausses situations qui n’existeraient que … dans ma «tête» ou "la leur" puisque ces scénarios sont hors du commun. Ils veulent me faire porter le chapeau ... sur que la tête qui les aurait inventés de toutes pièces pour fuir la réalité. C’est en lançant des fausses rumeurs, des calomnies, à mes proches qu'ils ont réussi à me destabiliser.

Toutes ces ruses sont destinées à créer de la diversion pour me pousser à rejoindre et évoluer sur leur terrain. La société montréalaise est intelligente, elle a compris que je n’ai pas de trouble du comportement mais que je suis, à chaque fois,victime de leur double scénario, de leur double jeu. Dans ce dilemne,  il est très difficile de choisir puisqu’il n’y a aucune issue, aucune solution, dans tous les cas. Quelque soit la décision prise, Je me retrouverais à chaque fois, Hors-jeu. Si vous n’avez pas compris c’est parce qu’il n’y a rien à comprendre et c’est pour cela que je ne comprenais rien et que  j’avais l’air de délirer. Si vous n’avez pas encore compris, ce n’est pas à moi qu’il faut demander mais à eux.

Ma vie à Montréal est une reproduction, une copie, de celle Bordj. Que ce soit :

- sur le plan sécuritaire puisqu’il y a exactement les mêmes étiquettes qui sont mises en jeu.

- au niveau politique, aussi, on a toujours voulu me mettre dans un clan, d’où ils pourraient m’attaquer. Je refusais de tomber dans leur jeu alors on me la fait subir. Ce n’est pas du tout la politique qui les intéresse, ce n’est qu’un prétexte, comme celui de la religion.

- au niveau géo-politique, je me suis retrouvé dans la même situation. En Algérie, c’est le problème de l’autonomie de la Kabylie et ici, celui de la souveraineté du Québec. Ils peuvent compter sur moi pour les libérer.

- et au niveau historique. Si pour les algériens, l’histoire a commencé avec l’Émir Abdellekader, en passant par Ben Badis et El mokrani, chez les québécois c’est Frontenac qui revenait le plus souvent dans les insinuations.

Cela m’a rappelé une personne qui porte mon nom et à qui on avait offert une Hunday pour me mener à la déroute et c’est ainsi que je me suis retrouvé à Québec faire du tourisme politique avec au menu : les chutes de Montmorency, les plaines d’Abraham, le chateau Frontenac, le parlement et le vieux Québec. Ce n'est pas à lui que je vais répondre mais à ceux qui me l’ont envoyé comme taxieur.

- Les chutes de Montmorency signifient que notre projet est suicidaire. J’avais, lors de mon quatrième anniversaire à Montréal, dit que j’ai sur moi un Fil bleu et qu’en l’attachant d’un bout à l’autre, je pourrais les traverser autant de fois sans risque de chuter. Un aigle ne chute, il a un regard supérieur à ces chutes.

- Les plaines d’Abraham, j’avais écris que Si Brahim, mon père, n’a absolument rien à voir avec ou dans ces plaines, ça ne lui appartient pas. Moi aussi, je n’ai absolument rien à voir avec ces peines. Qu'ils arrêtent de nous créer des histoires.

- Le vieux Québec m’a rappelé le vieux Montréal, il n’y a rien de nouveau, un loup est un loup.

- Le chateau Frontenac, pour moi Frontenac représente ma bibliothèque habituelle qui porte ce nom et que je considère comme ma deuxième maison. J’ai beaucoup de respect envers le personnel et d’estime envers la responsable des lieux. Quand on m’insinueait Frontenac, je pensais surtout à cet endroit parce que là aussi, j’étais dérangé par des personnes étrangères à la bibliothèque.

C’est mon ami Google qui m’avait donné des informations sur ce Général qui avait combattu les anglais. Je ne vois pas du tout où est le rapport. Je ne suis pas venu pour combattre les anglais ou je ne connais pas cet «Émir Frontenac» ou «Général Mokrani», ce n’est pas mon problème, je ne suis pas ici pour créer des Histoires ou faire des histoires pour me retrouver en guerre contre je ne sais qui.

- Quand au parlement, c’était pour me montrer que son coeur est noir, que la jalousie le rongeait et ma présence à Québec ou à Montréal, le dérangeait.

Ces super québécois dont il fait partie ont tous cette faculté de me prédire un avenir noir. Ce sont tous des voyants voyeurs attitrés qui financent leur triste Québec voyance.

C’est ainsi qu’il m’avait téléphoné juste après le 07 avril pour me suggérer de le rejoindre au chateau de Versailles qui est situé, à l’Est, juste après Pie IX faute de quoi, on va me couper le Bien-Être Social. Là, je vais lui répondre, si on me coupe le BES comme il dit, je rentrerais en Algérie et Adieu Québec « Vka oua3la kheir a kébéc» Je rentrerais au pays avec fierté et dignité, je n’ai pas trahi ou induit en erreur personne, algérien ou autre. Je n’ai pas touché un seul sou de ces pétrodollars qui circulent et qui noircissent des consciences. Je suis clean, propre et endhiff. Et il ose me dire qu’on lui a changé de voiture pour lui offrir une meilleure parcequ’il a « bien travaillé»

Au début. on nous disait que nous avons de gros ennuis avec le Québec. On l'a même doté d'un thermosthat parce qu’il réglait les basses températures et qu’il gelait notre immigration. Pendant les trois années, j’avais vécu la peur au ventre. Heureusement que j’avais suivi ce stage d’aide à la recherche d’emploi qui m’avait fait comprendre, indirectement que mes problèmes ne venaient pas du Québec. Cette nouvelle donne a complétement changé ma façon de voir et de réagir puisque mon regard s’est tourné du Québec vers Montréal, j’ai adapté mon esprit à la réalité.

 

Je commence tout de suite par dire que je n’ai pas à me mettre entre le Québec français et le Québec anglais. Je suis venu pour un projet de société et ça s’arrêtte là. Pour l’instant ce qui m’intéresse, c’est :

- sa Charte de la Personne celle qui me donne le droit à la liberté,

- sa Justice qui me protége,

- le Bien-Être Social qui me donne droit à la vie puisque «je n’ai pas le droit de travailler»

- et la carte Soleil qui prend soin de moi et qui réchauffe mon corps québécois.

Que puisse-je demander de plus? Voilà pourquoi j’ai dit que je ne couperais pas la branche sur laquelle je suis assis et que je ne mordrais pas la main qui me nourrit.

Si j’ai pu tenir jusqu’à ce jour et si je suis en bonne santé c’est grâce au BES et à la Carte Soleil. C’est grâce à leurs appuis que je suis toujours debout, en équilibre. Cette aide m’a permis de rester digne et de ne pas me retrouver à la merci de quiconque. Tout a été fait pour me créer des problèmes pour qu’on m’enlève le BES. Je suis très reconnaissant envers cette aide.

La charte me donne aussi le pouvoir de choisir le parti politique que je veux, de prendre la religion que je veux. Elle me donne aussi des libertés pour m’exprimer et exprimer mes opinions, de donner mon avis, dans n’importe quelle langue et de vivre comme une vraie Personne. Je ne vais pas laisser mes droits et mes libertés pour me mettre sous la protection de je ne sais quel pépé, quel P.P : Pyromane-Pompier

Heureusement que la vie m’appris à me méfier de tous les scénarios de rue et de ne m’en tenir qu’à ce qui est officiel. Ce sont les mêmes personnes qui donnent à leur scénarios la couleur qu’ils veulent, rouge ou bleu pour me faire croire que j’ai contre moi soit les québécois anglais, soit les canadiens arabes. C’est toujours la même personne qui tire les ficelles. Il y a toujours deux enveloppes qui contiennent le même texte, le même scénario, l’un écrit en anglais et l’autre en français mais les deux contiennent la même somme d’argent. Mon ennemi Numéro1 est l’argent, c’est lui qui transmet cette tuberculose.

 

Mon problème algérien, je vais le régler en personne puisqu’il m’a touché personnellement et je le considère comme une affaire personnelle.

Quant à mon problème avec ces montréalais-québécois-canadiens, je vais laisser, à ma nouvelle famille montréalaise, le soin de le régler. Ils ont une autre mentalité, un autre esprit pour régler leurs problèmes qui n’a rien à voir avec la méthode de nos chouakers qui utilisent la Hogra pour m’humilier et me dévaloriser, pour me traumatiser.

Cependant, je vais renforcer mon statut de québécois.

Je disais que ma peau protège mon sang, que mon sang coulerait pour la protéger et que je m’engagerais corps et âme pour la défendre.

Cette fois-ci, c’est ma vie dont je vais m’occuper, dont je vais prendre soin et je vais renforcer mon état multicolore, multicurelle, mulitilinguistique et ma laicité par une nouvelle donne, celle d’un Immigrant Québécois à Montréal. J’ai dit que j’étais 100% montréalais, j’avais mis la charette avant les boeufs, c’était une erreur cette fois-ci, je vais rectifier le tir puisque je suis 100% Québécois, je vais démarrer avec 50% anglais et 50% français puisqu’il y a des francophones et francophiles qui m’ont aidé, ceux de ma famille montréalaise.

Je ne suis pas tombé du ciel, je suis venu d’Algérie par le biais d’un avocat québécois, j’ai immigré au Canada et j’étais sélectionné par le Québec pour vivre à Montréal. Voilà cinq ans que je répète ce refrain et personne ne veut m’écouter, pourquoi?


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