Newlestter number eight
Bonjour
Ma conscience paternelle me disait "Ne raconte pas ton histoire, n'écris pas ton histoire. Ils vont te créer d'autres Histoires. Ta vie a été toujours comme ça. Fais en un testament ..." Deux jours après, il y a eu le déclic j'avais effacé le site pour lui donner un autre aspect. Je l'avais conçu pour ma nouvelle famille pour leur dévoiler mes sentiments, mes intentions et mes projets.
Ce que j'avais vécu est infernal, inhumain et criminel puisque la mort rodait autour de moi. On me provoquait, on m'humiliait, me dévalorisait, m'agressait, on me persécutait, on a touché à mon honneur, à ma dignité, à ma fierté ...etc. Je ne vais pas utilisais tous les mots pour me pousser à réagir négativement. J'ai écris à plusieurs reprises que la situation est suicidaires.
Je suis arrivé à ne plus sortir pour éviter ces "montréalais" qui m'avaient réservé un accueil chaleureux, d'une chaleur infernale.
Même chez moi, je n'ai pas eu la Paix que ce soit sur le web, à la télé puisque c'est informatisé. Ils utilisaient mon adresse IP pour ne pas me laisser en Paix. On utilisait ma famille pour m'atteindre, pour m'humilier. Je ne leur en veut parce que le "lavage" de cerveaux existent.
On ne m'a pas isolé pour rien.
Si on ne m'a pas laissé travailler, ce n'était pas pour rien.
Tout ce qu'on m'avait préparé avait un sens. Ils savent que chez nous le sexe est un sujet tabou parce que chez nous, il y a un respect. Je ne pourrais pas en parler "Hachouma" Il y a plein d'autres trucs comme ça.
Dieu ou le changement de climat m'ont donné la sagesse, le clairvoyance et la lucidité pour faire face à cette hogra et ce tchoukir. J'utilise ces mots parce qu'ils sont algériens, ils ont été importés.
En vous écrivant aujourd'hui, j'ai l'air d'un survivant ou que je suis en train de vous écrire en post-mortem.
La mort y est et rode toujours, elle a atteint son paroxysme entre le 21 et le 24 juin, entre le fameux scénario et la fête du Québec. Depuis que je suis sorti de ce studio de cinéma photos, je n'ai eu en face de moi que ceux qui nous avaient accueillis ainsi et qui nous ont mis dans cette situation. Je ne voyais qu'un bidon d'essence et une allumette pour terminer ceux qui veulent m'éteindre à petit feu. Je ne voulais pas m'immoler pour abréger cette Sous_France mais pour me sacrifier pour cette ville qui est devenue la mienne qui est devenue ma vie.
C'est justement pour cela que je suis en train de vous écrire. Les seules personnes que j'ai trouvé ici, dans les moments difficiles étaient des montréalais. Je suis reconnaissant envers cette société et j'ai une dette envers cette ville. Dans les moments les plus difficiles, je l'ai pas fui et ce n'est pas maintenant que je vais le faire. Je suis prêt à laisser ma vie pour cette ville.
C'est pour cela que je suis en train de parler avec franchise. Je remercie Dieu et ceux qui m'ont soutenu pour ne pas mettre fin à mes jours, pour ne pas mettre fin à cette Sous_France et à cette Tuberculose verte de cette façon parce qu'on vous aurait que j'étais dépressif, que j'étais fou à lier et on commencerait à vous développer leurs diaboliques scénarios. Je n'ai pas passé mon temps à pleurer pour rien.
Si je vais mourir ce serait pour une cause valable-
- Pour ce pays qui m'a accueilli, pour cette Province qui m'a sélectionné et adopté et pour cette ville qui m'a ouvert les yeux pour développer un autre regard pour me doter d'un nouvel esprit pour vivre en son sein avec une autre mentalité." Ce qui est pris ne se rend pas", je ne veux pas perdre cet acquis.
- Et aussi pour défendre ceux qui en Algérie, m'avaient fait confiance et m'ont donné cette chance.
L'ombre qui était arrivée en 2008 a un maintenant de nouveaux yeux, un nouveau regard, une nouvelle vision, un autre esprit, une nouvelle mentalité et un visage. Cette ombre défigurée a été acceptée parce qu'elle avait un bon coeur, des racines solides et un sang compatible avec celui des québécois.
Même si j'étais l'ombre de moi-même, je n'ai jamais voulu faire la guerre aux québécois. J'ai déjà discuté de ce problème dans mon message du 21 septembre et dans mon livre blanc.
"Ne raconte pas ton histoire, n'écris pas ton histoire. Ils vont te créer d'autres Histoires. Ta vie a été toujours comme ça. Fais en un testament ... Jette-leur leurs déchets" Je vais retourner en Algérie pour rendre à ces superalgériens, leurs déchets. Ce ne sont pas mes déchets mais les leurs. Je ne les ai pas ramenés avec moi, je les ai trouvés ici. Ma conscience paternelle me disait de ne pas jouer avec le feu mais d'y mettre fin. Ces déchets sont toxiques, ce sont des déchets nucléaires et ils risquent de me provoquer un cancer, le cancer de la peau. La mort ne me fait pas peur, les personnes aussi. J'avais toujours eu peur de faire route ou de me tromper, ce qui n'est pas le cas.
"Fais ce que tu crois devoir faire et tu seras heureux" me disait ma conscience paternelle
Ce retour est devenu indispensable, une nécessité et un devoir car les superalgériens qui sont ici sont devenus, à mes yeux, une minorité invisible. Je veux aller à la source, vers ceux qui commanditent ma vie ici. Je ne doute pas de leur puissance. Je ne doute pas de leur pouvoir, is ont réussi à transmettre leur tuberculose à Montréal, ce n'est pas quelque chose d’anodin, c'est un exploit.
Je vais rentrer, pour les affronter, armé de mon seul coeur et ce geste est dicté par mon sang.
Je serai encore plus clair la prochaine fois car il y a tellement de chose à dire.
Ou Salam aleikoum
Nasser Mandela époux Mansour
Ambassadeur de Paix d'Algérie à Montréal,
futur prix Nobel de la Paix