Newsletter number eleven
19/07/2013 14:01
Bonjour,
Je suis en train de me connecter de la bibliothèque du Québec. Je n'ai droit qu'à deux heures de connexion par jour. J'ai commencé ces newsletter, je ne peux pas m'arrêter à moitié chemin. Comme vous l'aviez pu le constater, ce n'est pas pour vous raconter ma vie mais pour vous dévoiler mes intentions et vous expliquer mes démarches car je vais très bientôt entamer mes premières démarches auprès du consulat. Je vais demander à ce qu'on me restitue mon titre de médecin. Ils avaient omis de me le noter sur ma carte d'immatriculation, ils avaient mis "salarié" et sur mon passeport, ils m'avaient considéré comme "universitaire". Si je comprends bien leur cinéma, je suis un universitaire salarié. Qui est en train de me payer ou de me faire payer leurs bêtises?
Mon premier geste est de demander audience au consul pour régulariser définitivement ma situation à Montréal.
En 2008, j'étais vraiment désiquilibré, il y avait un côté qui ne fonctionnait pas normalement, voilà pourquoi, j'avais des troubles du comportement. Ce côté vide, créé par ces hommes du passé, a été comblé par mon vécu à Montréal. En 2013, je me suis retrouvé avec un côté sain, le côté montréalais, le côté canadien et un côté algérien dérangé, dérangé par ces hommes du passé. Je ne me reconnais plus dans leur Algérie de Club des Pains.
Je veux retrouver mon Algérie, celle que j'ai quitté en 2008. Je n'ai pas fui l'Algérie, je l'ai quittée par la grande porte avec des papiers me repésentant fidèlement et je vais renter avec les mêmes papiers et par la même porte.
Je vais renter pour savoir qui et pourquoi on m'a coupé mon cordon ombilical, celui qui me relie à mon sang. Qui s'est permis de faire ce geste criminel?
Je ne peux et surtout je ne veux pas fuir Montréal. Ce sont ces montréalais qui m'ont rendu mes couleurs et mon identité. Ce retour va faire dans ce sens, pour fermer définitivement le bec à ceux qui sont en train de jaser et de semer le trouble dans le coeur des montréalais. L'Algérie ne m'a jamais rejeté et il n'y a aucune raison.
Ce voyage au Canada était ma destinée, non pas pour me protéger puisque j'ai dit que j'étais plus en sécurité en Algérie. Ces hommes du passé n'ont jamais pu réalisé, en Algérie, ce qu'ils ont pu effectuer ici, à Montréal.
Montréal était ma destinée non pas pour une cause politique mais pour une cause psychiatrique. L'asile psychiatrique m'a réussi. C'est vrai qu'après tant d'années de torture morale, je présente des séquelles. Cela s'est répecturé sur ma concentration et sur mon rendement sous pression, il est nul. Soous pression, je me déconnecte carrément et je perds le Nord, je me retrouve complètement désorienté.
Je suis en train de continuer à évoluer avec ce qui me reste de sain et avec les nouvelles connexions montréalaises qui se sont regénérées ici car ielles ont trouvé un milieu favorable.
Depuis je 21 juin, j'ai commencé à faire de la politique. Je ne sais pourquoi, mais j'avais toujours eu peur d'en faire alors qu'en ce qui me concerne, c'est très très simple. On m'avait fait subir un désastre politique, je n'ai qu'à corriger leurs erreurs. Ils m'ont aidé à avoir une tribune. Je n'ai pas et je n'ai jamais cherché à avoir un réseau. Ce n'est pas moi qui ai internationalisé mon "aafaire" à Montréal. C'est celui qui a créé ce climat géopolitique qui en est responsable. Il ne faut pas m'en vouloir si ces gens du monde entier me supportent. Je n'ai pas de réseau, j'ai des contacts montréalais mais derrière ces contacts, il y a tout Montréal, je ne vais pas refuser leur soutien.
En arrivant à Montréal, je baignais dans des problèmes, je pataugeais parce que je ne comprenais rien. Aujourd'hui, ce qui n'est plus le même cas puisque je vais rendre ces problèmes , ce poison à leurs destinataires. L'Algérie ne jette pas ses enfants et le Canada n'abandonne pas ses enfants. Je retrouve au milieu. Pour renter en Algérie, je ne vais pas attendre mon passeport canadien puisque je vais rentrer comme je suis sorti. J'ai vécu pendant ces cinq années en tant qu'algérien, je vais renter en Algérie en tant qu'algérien et canadien. Je n'ai pas besoin de papiers pour le prouver. Ici, c'est mon coeur et mon sang qui ont défendu mon côté algérien qui a été accepté et estimé par tous. Ce n'est pas ma faute mais à l'aveugle qui s'est pris pour un dieu. En Algérie ce sera mon nouvel esprit, mon nouveau regard et ma nouvelle mentalité qui le prouveront. Ce sont des signes de bonne guérison et c'est ce que je veux montrer à tous ceux qui ont eu confiance en moi.
Tous ceux qui ont eu confiance en moi. Je ne parle pas de ces dernières années mais depuis 1981. Depuis 1981, il y a eu des algériens qui m'avaient soutenu sinon il y a longtemps très longtemps qu'on m'aurait réglé ma cravate. Voilà pour quoi, mon sang, mon coeur, ma conscience et mes principes n'ont jamais reniés mes origines. Pour ceux qui ont encore des doutes, ce voyage, le prouvera. Ils n'ont qu'à me suivre.
Il y a certes, un côté obscure mais à Montréal, au Québec, au Canada, j'ai découvert pleines de choses, pleines de bonnes surprises. Cet isolement, cette marginalisation m'a fait beaucoup de bien.
Ce qu'il faut retenir aujourd'hui, c'est que l'Histoire de mes problèmes a commencé en 1981, c'est que le début de mon Destin a été tracé en 1981. Le Bon Dieu m'avait fermé les yeux parce qu'ils y avaient d'autres "Dieux" à qui, il avait confié cette tâche de me guider ...vers le Canada. Au Canada, le Bon Dieu m'a ouvert les yeux parce qu'il y a d'autres "Dieux" qui vont me guider vers l'Algérie. Quant à ces hommes du passé, ils n'ont rien pu faire sauf du bruit. Ils sont bruyants et brouillons, je n'ai rien à faire avec eux. Du vent!
Ou salam aleikoum