Newsletter number three

12/07/2013 19:23

Bonjour,

Cette ombre qu'on a tant piétinée a un non, une origine et surtout une nouvelle identité et c'est ce que n'avait pas encore saisi mes détracteurs. Aveuglés par leur pouvoir, ils sont toujours restés au stade du petit bordjien. Ils ont toujours entre leurs mains, l'ombre non pas d'une personne mais d'un personnage, celui du roman noir qui a été écris à deux.

J'aimerai aussi attiré votre attention sur un fait nouveau, je l'ai écris et dit à plusieurs reprises. En plus des Forces Canadiennes et des Forces de la Société Montréalaise, il y a une force surnaturelle qui non seulement me guide mais aussi me programme. Je ne suis pas le type qui programme mais celui qui ne peut pas rester sans réagir. C'est pour cela que je reste confiné dans cette cage dorée. À leur programme informatisé, il y a un programme surnaturel qui me pousse à réagir au bon moment et au bon endroit. En Algérie, je considérais comme un looser mais ici, je suis devenu le type le plus chanceux de la Planète.  En 2008, la première chose que j'avais remarqué à Montréal et ma première constatation c'est que "l'Islam est ici au Montréal"et c'est ce que j'avais dit à plusieurs reprises (les archives sont là) Ce sont justement les photos et les vidéos du petit bordjien qui m'ont fait remarqué cette Paix particulière qui existe non seulement entre les être humains mais entre les animaux. Dans les parcs, les chiens, les chats, les écureuils, les pigeons, les canards, les mouettes, les oiseaux vicent en Paix et se partagent la nurriture qu'on leur offre. C'est celle-là la première image que j'ai eu de Montréal et de sa société civile. C'est une des raisons qui m'avait incité à rester. Il y a un climat et un environnement de Paix.
L'ombre du petit bordjien était un volatile, un pigeon voyageur à qui on avait collé collé des plumes de corbeau pour lui donner l'air d'un oiseau de mauvaise augure porteur du virus H5N1 et par la suite, il s'est transformé en canard boiteux, en cygne, en canari jaune, en aigle et pour devenir une colombe. C'est normal, il a réussi à vivre cinq années dans cette ville paisible et pacifique.
Il y a des énergumènes qui se sont amusés à prendre cette image pour la défigurer et à en faire un chien, leur chien. C'est toujours comme ça, ils n'en font qu'à leurs têtes et qu'est-ce qu'ils ont dans leurs têtes? ...Une cervelle d'oiseaux!

Je ne peux rester indifférent à ce spectacle. J'avais peur de réagir et de fausser tout le merveilleux travail qui a été effectué par ma Nouvelle Famille qui croyait en moi et en mes capacités. Je tenais à cette image de colombe blanche, de pigeon entre certaines mains et colombe entre d'autres mains. J'avais peur et j'ai toujours peur de devenir un corbeau avide de pétrodollars et de voiture Hunday. J'avais peur de décevoir ceux qui m'ont donné cette chance.
Je suis un amazigh libre, je suis un canadien libre mais je n'étais pas aussi libre qu'on le pense. Il y a toujours ce côté autodestructeur du petit bordjien que j'étais et qui est resté en moi. Mes détracteurs ont tout fait pour que je réagisse avec ce côté négatif propre au petit bordjien.
Contrairement à lui, le petit montréalais faisait très attention à ne pas brusquer ses parents, à ne froisser sa Nouvelle Famille et à ne pas décevoir sa Famille. Voilà pourquoi je suis resté enfermé dans ma cage dorée, une si longue période. Pour ne pas donner l'occasion à mes détracteurs de stimuler leur petit bordjien, leur créature, leur monstre qui était en moi.

Sur le site web, j'avais bien développé le dialogue avec mon père qui, pour me faire sortir de ce tunnel, me disait:
"Ne te détourne pas par lacheté du désespoir. Traverse-le. ... Va droit. Passe Outre. De l'autre côté du tunnel, tu trouveras la lumière"
et dans un autre sens, il me disait :
" Il faut juste te retourner pour voir la lumière du tunnel"
Dans ces citations du web, ma conscience parentale, me demandait de prendre une décision pour sortir de tunnel obscur, de ne pas laisser cette Tuberculose Verte me tuer à petit feu.
"Fais ce que tu crois devoir faire et tu seras heureux" Il faut bouger!
C'était le 19 juin et Rabbi ou le Seigneur ou My God ou le trois en un ou Ccix Muhand U Lhocine ou mon père ou ma mère ou je ne sais quelle force surnaturelle m'a envoyé ce message téléphonique d'une Mc Gilloise pour aller à la Baie d'Alger. Que ce soit ce chevelu qui m'insinuait que je n'aurai pas mon passeport canadien ou cette photographe qui a flashé sur moi en me mitraillant, debout, comme un prisonnier. Il ne me manquait que le matricule. Ces gens-là ne savaient pas qu'ils s'adressaient à un petit montréalais. Ces gens-là ne savaient surement pas qu'ils viennent de me transmettre non pas la lumière du Flash mais celui du soleil du premier jour de l'été, du jour le plus long de l'année. Ils venaient de mettre fin à cinq années d'obscurité. C'était le déclic qui me manquait pour aller de l'avant sans me retourner. Pour aller de Messier à Fullum, j'ai mis 05 ans pour traverser le tunnel le plus lent de l'univers, il est impossible de me retourner et de faire marche arrière.
Je dois aller de l'avant pour répondre à ce bordjien qui a utilisé la marque Bell de mon pays pour me transmettre d'ignobles message et un reportage qui ne reflète ni l'image de mon pays d'origine ni l'image de mon pays d'accueil mais un message personnel. Des moyens qui ne les concernent pas ont été utilisés pour abuser de ma confiance pour piétiner mon hospitalité et pour toucher à ma dignité, à mon orgueil et à mon honneur. Encore une fois, le sang n'a pas coulé parce que la sagesse a pris le dessus sur mon côté autodestructeur parce que ma nouvelle mentalité et mon nouvel esprit m'ont donné un sang froid. J'ai réussi à me doter de ce flegme qui fait la fierté des anglais. Aujourd'hui, je ne regrette pas du tout mon comportement vis à vis de cet intrus qui se vantait de me dire qu'il venait juste d'arriver de Cuba (Kouba) sous entendu qu'on lui avait fait un lavage de cerveau et qu'il est venu répéter toutes ces idioties, toutes ces débilités qui sont propres aux hommes du passé.

Je ne suis pas fou. Je ne suis plus un idiot. Je ne suis plus un débile. J'ai appris à faire la part des choses, à faire la différence. Je ne suis pas bête pour mélanger mes problèmes personnels algériens avec ceux de ma nouvelle ville, ma nouvelle vie. Ma nouvelle vie m'a appris à considérer mes problèmes avec un regard purement montréalais. C'est pour cela que je n'ai jamais cherché à me couvrir sous aucune autre casquette, sous aucune autre couleur, sous aucun autre pays.
Mes problèmes algériens vont être réglées, d'une manière ou d'une autre, en Algérie. L'Handicapé atteint trisomie21, d'une Sclérose En Plaques et d'Alzheimer va retourner en Algérie, plus lucide que jamais pour remercier ceux qui m'ont fait confiance et qui m'ont donné cette chance.

Ce retour est une nécessité. Il est indispensable!
Ce n'est pas sur un coup de tête, ni une décision prise à la légère mais une décision qui couvait. J'avais sincèrement eu peur de faire ce pas par crainte de détruire tout ce qui a été construit de part et d'autre. L'occasion m'a été offerte, je ne l'ai pas ratée. Reste la manière, je n'ai pas souffert pour rien. Cette Sous_France est devenue un sacrifice pour ma Famille, pour ma Nouvelle Famille, pour mon pays d'origine, pour mon pays d'accueil, pour la ville qui est devenue ma vie et pour ce Québec qui m'a choisi, sélectionné, adopté et qu'on a tué. C'est à sa mémoire que je me suis sacrifié.

Ou salam aleikoum

Nasser Mandela
Ambassadeur de Paix d'Algérie à Montréal,
futur prix Nobel de la Paix