Newsletter number twelve

20/07/2013 16:02

Bonjour,

 
Je suis arrivé maintenant à l'autre côté, au côté clair, au côté positif.
Mes malheurs avec le Bon Dieu ont commencé en 1976, j'en voulais au Bon Dieu. Mes malheurs avec ces hommes du passé ont débuté en 1981, lors de mon Service National. Je pensais toujours que c'était leBon Dieu qui en était responsable. Dans l'"État"où j'étais, je ne pouvais rien distinguer. Le miracle a eu lieu au Canada. C'est ici, au Québec, à Montréal que j'ai appris à distinguer, à faire la différence. En Algérie, à mes yeux, c'était la même eau, la même chair, le même sang. À Montréal, c'est complètement l'inverse, ce sont des "étrangers" qui m'ont soutenu face aux mêmes problèmes, face à des problèmes provqués par ces personnes du même sang et de la même chair. Ces personnes ont brillé, les premiers temps par leur absence et ont ensuite réagi quand ils ont vu que je commençais à prendre racine. J'ai dit que je suis en train de vivre les mêmes problèmes et de subir les mêmes pressions. C'est vrai .
Il a suffit que le 07 avril, je change de peau pour voir tout ce qui m'est arrivé sous un autre angle. S'il n'y a pas eu des personnes qui m'ont soutenu, je ne serais jamais arrivé à ce stade. En Algérie aussi, s'il n'y avait pas des gens qui m'avaient soutenu en 1981-1983, je n'aurais jamais accompli mon Service National. À la sortie, on m'avait remis comme cadeau, un cartable (pour ... étudier). La vie m'a étudié
- Après l'école maternelle du Service National
- J'avais fait l'École primaire de Dellys
- Ensuite l'École Secondaire de Bordj Bou Arreridj qui est une très bonne École.
Et maintenant, j'ai terminé mes études supérieures à Montréal qui est la meilleure université du monde. J'ai eu mon diplôme et je peux enseigner ceux qui m'avaient remis ce cartable.
Comme vous pouvez le constater ce retour un double impact, remercier tous les algériens qui m'avaient soutenu depuis 1981 et répondre à ceux qui ont créé une autre Algérie, leur Algérie. Je ne vais pas chez ces gens-là mais je vais rejoindre mon pays, celui de tous les algériens.
C'est l'Algérie qui m'a permis de devenir médecin. C'est l'université d'Alger qui m'a délivré ce diplôme. S'il y a des gens mécontents de la qualité de mon diplôme et qui ont un pouvoir, ils n'ont qu'à fermé l'université. Ils n'ont pas le droit de toucher à mon diplome, ni à mon passeport.
Ce passeport, je ne l'ai pas volé. Ce passeport, je ne l'ai pas payé contre nature comme on me l'a insinué. Je l'ai eu par la Police, je suis passé par la Police aux Frontières et alors?
Ces policiers ne sont pas des algériens? Ces policiers sont des corrompus? Ces policiersd ne pensent pas à l'intérêt de leur pays. À quoi rime toutes cette histoire de passeport. Je vais rentrer avec le même passeport qu'on m'avait remis et je vais le renouveler en Algérie, celui qui n'est pas d'accord, il y a une Justice en Algérie.
Je ne vais pas rentrer les mains vides mais avec un passeport dans une main et ma Carte d'Identité Nationale dans l'autre main. Celui qui a dit et qui a lancé la rumeur ici, comme quoi, je ne suis pas algérien ou que l'Algérie m'avait rejeté ou renié, je vais à sa rencontre, il ne me fait pas peur.
Je vais rentrer avec mon passeport algérien car je vais renter dans mon pays, l'Algérie. Je n'ai pas besoin d'un passeport canadien pour pénétrer dans leur "État" Je ne mettrais jamais les pieds dans cet "État"
Mon regard, mon esprit, ma mentalité ont changé, je vais entrer au pays comme algérien, come kabyle, come bordjien, comme delsi comme lasnami, comme bedjaoui,comme skikdi, comme oranais comme sétifien. Personne ne peut me priver d'une wilaya. Elles ne sont la propriété de personne, d'aucun clan.
- Je vais passer par Bordj Bou Arreridj pour remercier tous ceux qui m'avaient adopté et soutenu pendant ... vingt ans! je n'ai pas peur de rencontrer et de répondre à ceux qui m'ont attendu ici. Je vais leur répondre dans mon fief, Bordj Bou Bou Arreridj. Le petit bordjien n'est plus ce qu'il était.
    En quittant l'Algérie, j'avais dit que "je ne retournerais jamais en Algérie. En arrivant ici, j'avais dit que si je renrerais en Algérie, c'est pour ne plus ressortir. Allusion au Club des Pains, j'avais dit que je ne ferais jamais du tourisme dans mon pays." Je réagissais toujours à des situations, je ne planifiais et je ne programmais jamais.
Les temps ont changé et les tons aussi. Ce retour, je vais le programmer et si je vais en Algérie c'est pour ressortir. Ce retour est devenu une nécessité, c'est un devoir. Rien ne m'oblige à le faire et rien ne me retiendrait pour sortir. C'est un problème de conscient. Je suis toujours reconnaissant envers ceux qui m'aident.

Je vais en Algérie et je vais rentrer par la Grande Porte, par le côté lumière mais puisqu'il y a toujours un mais avec un passeport de médecin. Je vais me réinscrire au consulat d'Algérie et non pas celui de club des Pains comme "médecin" 
Ou salam aleikoum


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