Le vert transparent

Le vert transparent

Je ne suis pas tombé du ciel, je suis arrivé de BBA et je me suis retrouvé complétement vidé et plongé dans le néant par des gens qui sont sans États ...d'âme qui ont tué ma Patrie. J'ai pris ce vert transparent pour me différencier de leur vert qui ne me représente pas du tout. Je me demande qui est ce "dieu" qui a ce pouvoir de décider qui est algérien et qui ne l'est pas, qui est musulman et qui ne l'est pas, qui est médecin et qui ne l'est pas.

Ce vert transparent m'a permis de faire la différence puisqu'il est compatible et vit en harmonie avec toutes les autres couleurs. La société montréalaise et le Québec ainsi que le Canada m'ont accepté et adopté à cause de cette couleur transparente. Je ne suis pas daltonien mais en cinq ans, le rouge canadien a égalé un vert algérien vieux de 53 ans, ce n'est pas normal. C'est à cause du vide qui a été provoqué par ce maudit vert qui voulait me dénaturer et dénaturiser que j'en suis arrivé là. On m'a isolé de leur communauté algérienne et on m'a séparé de ma famille, on m'a isolé du monde mais on ne ne m'a coupé de mon sang. Le vide qui a été crée a été comblé avec intelligence par la société montréalaise qui est devenue une nouvelle famille montréalaise. Leur tuberculose et leur ruse n'ont eu aucun effet nuisible sur ma transparence puisque je viens de retrouver l'Algérie de mes rêves, celle qui est riche en couleurs.et qui m'a permis d'en prendre. Ce voyage qu'ils ont programmé est devenu ma destinée

 

Il y a deux choses qui peuvent me relier avec mes détracteurs, ceux qui ne veulent pas que je réussisse à Montréal. Il y a le vert algérien et leur tuberculose. Le reste, ne les concerne pas du tout, je n'ai absolument aucun compte à leur rendre. Je les défie de me trouver un seul interlocuteur. Ils ont coupé tous les liens et je me suis retrouvé le doc le plus heureux. Par le passé, il y a eu des gens sympathiques mais étrangères qui avaient pris leur vert pour me représenter. Aujourd'hui, je me représente tout seul puisque j'ai mon propre vert, il est clair et tranaparent. Il n'a absolument rien à voir avec celui qu'ils brandissent. Nos verts divergent, nos voies aussi, donc à chacun son chemin. J'ai tracé mon chemin, je n'ai aucun compte à leur rendre. Je fais ma vie où je veux et avec qui je veux et quand je veux, ça ne les regarde pas.
Le deuxième point est leur tuberculose, il y a un paragraphe spécialement conçu pour ce poison mais c'est toujours bon de répéter et de dire que mon rêve est d'éradiquer définitivement cette maladie de cette ville. C'est le meilleur cadeau que je puisse faire à ses citoyens qui m'ont si bien accueillis.
Je suis arrivé à retrouver toute mon identité que je développerai point par point dans ce blog. Cette nouvelle identité m'a donné des couleurs, le vert, le jaune, le rouge et le bleu, on retrouve ces quatres couleurs dans l'emblême amazigh. Ce printemps est venu égayer, le vert algérien, le rouge canadien, le bleu québécois et l'or de Kabylie qui sont en moi. Il y a de quoi être comblé.
J'avais cité, au début du blog, mon passé de petit bordjien. Je portais les couleurs locales qui sont représentées par le Jaune et le Noir. Le Jaune a viré et fusionné avec celui des amazigh et du noir, je n'ai gardé que celui qui est positif, celui qui¸représente mon petit point noir du Yin. Le reste du noir, la noiceur qui a entaché ma vie, a été totalement rejeté. Cette petite quantité de noir qui est en moi, est capitale puisqu'elle a joué un grand rôle dans ma période de noirceur du début. Elle avait remplacé le vert qu'on m'a enlevé, j'étais incolore et inexistant chez les algériens de Montréal. Je n'étais pas inodore puisqu'ils ne pouvaient pas me sentir. Ce noir algérien de bordj qui leur a tenu tête est pur, il est en or.
L'autre or, le jaune a retrouvé tous ses éclats puisqu'il s'est joint à son vert qu'il a retrouvé pour prendre les couleurs de la Grande kabylie, le vert et le Jaune.
Après le jeu de lumière du chapitre précédent qui a éclairé pas mal de zones d'ombre de mon passé bordjien, cette fois-ci, c'est un autre jeu, celui des couleurs qui est venu donner plus d'éclat au présent, au printemps que je suis en train de vivre. C'est un signe d'espoir. Il ne reste à mon vert que quelques couleurs pour arquer et briller dans le ciel.

Pour être plus pratique, disons que ces couleurs m'ont permis d'adopter une vision globale et de m'adapter à cette société multicolore et multiethnique.
Il y a aussi le blanc de l'emblème algérien que l'on retrouve au fond de mon coeur, c'est lui qui me donnait un bon fond. Il a ordonné à mon sang de se débarrasser du mauvais sang qui le noircissait et qui l'empêchait de circuler librement.
Ce voyage m'a permis de différencier les nuances des couleurs et d'adopter un regard qui diffère totalement de celui de mes détracteurs. Nous n'avons absolument rien en commun, nos opinions divergent, nos mentalités sont diamétralement opposées. Rien ne peut nous rapprocher, nous ne pourrions jamais nous entendre, nos chemins sont différents, nous ne sommes pas sur la même voie, je ne peux pas les suivre. Je ne peux pas leur parler parce que c'est toujours leur voix qui passent et ils me laissent toujours sans voix. Nous ne sommes sur la même longueur d'onde, je ne peux pas les écouter et surtout, je ne veux plus entendre le son de leurs voix puisqu'ils ont touché à mon sang. Je ne peux même pas les regarder puisquils se cachent. Il ne représentent rien et surtout pas l'Algérie, ils représentent leur Club des Pains et ne défendent que leurs intérêts. C'est tout! Je les ai exclus de mon champ de vision. Je ne porte mon regard que sur l'Algérie, mon pays d'origine et le Canada, mon pays d'accueil.

Si l'Algérie a toujours été dans mon coeur, même dans les moments les plus difficiles, aux moments où je frisais l'Alzheimer, le Canada occupe maintenant mon esprit. Je suis en harmonie avec ces deux États et je vais le rester. Je fais toujours attention pour ne pas blesser mon coeur ou déranger mon esprit, je n'ai pas envie de perdre la raison et de vivre dans le tort. Ce dont je suis fier, c'est que je n'ai pas remplacé l'Algérie par le Canada mais ils coexistent ensemble et en harmonie.

On m'avait dénaturé et dénaturisé, j'avais remis tous mes papiers algériens et la première pièce qu'on m'avait rendu est ma Carte d'Identité Nationale qui prouve ma nationalité algérienne. Je l'ai précieusement conservée. Par la suite, on m'avait rendu mon passeport qui maintenant ne l'est plus.
Je voulais utiliser cette pièce pour demander la citoyenneté canadienne comme l'ont fait mon épouse et mes filles mais en le renouvelant, on me l'avait falsifier puisque mon titre de médecin a mystérieusement disparu. On m'a sali mes papiers «Khemdjouli kouarti». Je ne vais pas utiliser une pièce algérienne pour la  double citoyenneté mais une pièce québécoise. Je vais utiliser ce passeport pour demander l'asile politique, je suis menacé par l'État de Club des Pains. C'est ce qu'ils veulent.

Je conserverai ma Carte d'Identité Nationale et c'est à son vert que je me référerais, quant au passeport, il n'a plus aucune valeur officielle, il n'est valable que pour entrer au consulat, un endroit qui m'est devenu étranger. Je ne vais plus mettre les pieds à Club des Pains.
Pour conclure : mon vert n'a absolument rien à voir au vert qu'on me présente. Il est doux, tolérant et harmonieux, c'est un vert ouvert à toutes les autres couleurs, c'est un vert qui pense à son environnement puisqu'il est allergique à la tuberculose. C'est un vert qui pousse, qui vit, il ne stagne pas, il ne régresse pas, il ne freine pas, il ne harcèle pas. C'est un vert libre et indépendant qui me reflète parfaitement.

Je me suis démarqué de ces pseudoalgériens, de ces superalgériens, de ces faux québécois qui ne pensent qu'à leurs intérêts. Je n'ai aucun compte à leur rendre. Ils ont terni l'emblème algérien et ont donné une mauvaise image de l'Algérie.