Mes délires en religion

Nasser le chrétien
On m’a appris qu’il y a un péché capital qu’on appelle «Kodf» c’est quand on accuse une personne d’adultère ou de s’être converti à une autre religion. Ces accusations poussent la personne à l’acte. Dans mon cas, je ne peux pas passer à l’acte tout simplement parce que je ne suis pas pratiquant. Je ne suis pas parti à la mosquée, je ne vais pas partir à l’église. Il n’y a qu’un seul Dieu. Je peux le joindre directement à partir de mon coeur à partir de n’importe quel endroit. La religion? La paix est une religion, je la pratique. C’est pour cela que j’avais dit que la Charte de la Personne est ma religion. On m’a collé l’étiquette d’homosexuel, cette fois-ci, je vais passer à l’acte puisque je vais participer à la Gay pride, je ne vais pas me contenter d’observer.

Nasser le bouddiste
Je voulais pratiquer le bouddhisme, non pas en tant que religieux, mais pour la Paix, les bouddhistes m’ont toujours impressionné par leur tempéremment de Paix. J’avais écrit «À Namur, j’ai rencontré un mur» J’ai trouvé, dans ce centre bouddhiste, une résistance farouche de la part des bleus, des québécois français! Pourquoi? Jusqu’à présent, je ne le sais pas. Pour revenir à leur histoire belge et comme l’avait dit mon ami Brel avant moi, « Je suis veu voir Bezzoul et j’ai trouvé Gaby» Le Destin a voulu que je fasse la connaissance d’une juive dans des conditions très émouvantes. Ce jour-là, j’avais compris que j’étais devenu un citoyen du Monde. J’avais ce préssentiment à l’UdM, avec les étudiants, je ne faisais pas de différence mais cette fois-ci, j’ai eu la confirmation. Pour moi, c’est Dieu qui l’a voulu. Pour les bouddhistes, il n’y a pas de destin mais la loi de «cause à effet» qui régit. Peu importe puisque mes croyances ne m’empêche pas pratiquer le bouddhisme de Nichiren. Alors où est le problème???
Je suis un canadien libre, je choisis la religion que je veux.
Je suis un amazigh, un homme libre, je reste fidèle à ma mère.

Après ce qui s’est passé au restaurant de l’hotel Queen Elisabeth, je dois apporter une précision. Si je dis que l’Islam est la religion de ma mère c’est que je la respecre et je respecte ses traditions culturelles et religieuses. Elle sait que je ne suis pas pratiquant mais de là a me convertir, il y a une ligne que je ne pourrais jamais franchir d’autant plus qu’il n’y a qu’un seul Dieu. Qui va me punir pour l’alcool ou le porc que j’ai consommé, pour le mois de jeun du Ramadhan que je n’ai pas respecté? Qui va être tolérant pour l’alcool ou le porc que j’ai consommé pour le mois de jeun du Ramadhan que je n’ai pas respecté? Qui est clément et qui est sévère? C’est l’homme qui est sévère avec sa religion puisqu’il ne choisit que ce qui l’arrange pour punir son semblable.
La religion, je ne la pratique pas, je la subis, exactement comme la politique. C’est exactement ce qui m’est arrivé à l’hotel ce 27 avril 2013.