Nasser New look

En construction
Je n'ai pas fui mon pays et je ne suis pas rentré clandestinement au Canada. Je suis venu dans ce pays par une voie officielle, nous avons payé une fortune et nous avions attendu pendant quatre ans. Nous avions été sélectionnés et acceptés.
C'est vrai que je suis parti de Bordj par la petite porte mais j'ai quitté l'Algérie par la grande porte et si je rentrerais ce serais par la même porte. J'ai toujours dit que l'Algérie ne jette pas et ne renie pas ses enfants, le Canada aussi n'abandonne pas les siens. L'Algérie ne m'a pas vendu et le Canada ne m'a pas acheté.
Rien ne m'oblige à rester et rien ne m'empêche de retourner. Je suis libre et je n'ai aucune contrainte. Je suis entre de bonnes mains.
En quittant Bordj, mon regard était tourné vers mon pays. Ce n'était plus l'image de Bordj mais celle de l'Algérie.
 Si aujourd'hui, j'utilise le pseudo de petit bordjien, je ne fais pas allusion au webmaster mais à ce bordjien qui passé vingt ans de sa vie dans cette région. Je n'ai aucun lien sanguin avec Bordj et il ne me reste aucun point d'attache. Mon seul lien est mon passé et je ne veux pas abandonner mon passé. Il existe et il restera.
Si Montréal m'a accepté c'est grâce à mes valeurs algériennes, bordjiennes (Azel) et à mes origines (Azar) Je suis arrivé dans cette ville dans un État catastrophique et ils m'ont accepté tel que j'ai quitté Bordj. Ils ne sont pas bêtes, ils savaient à qui ils avaient affaire. J'étais de bon cœur, le même que celui que j'avais et de bonne foi car j'étais sincère. Le Nasser bordjien qui est arrivé à Montréal n'était pas un poison mais un messager de Paix car il était venu pour retrouver la Paix et vivre en Paix. Je n'étais pas venu pour m'engager dans une quelconque bataille. Aujourd'hui, c'est cet écho de Paix qui vous revient. Je suis arrivé à faire la Paix avec moi-même et avec mon environnement.
Le Canada et l'Algérie sont deux pays différents, Bordj et Montréal sont deux villes différentes mais elles sont toutes deux positives, leurs ondes sont positives. Je me suis adapté et le courant passe très bien. Aujourd'hui, je suis venu pour vous mettre au courant et pour jumeler mes deux villes. Les bouddhistes disent «Quand le ciel est clair, la terre est visible» Avec mon regard lointain, je ne vois aucun nuage qui plane au dessus de Bord. Ma lumière est naturelle et non pas électrique. Il n'y aura jamais de l'électricité dans l'air. Il n'y aucun risque.
Je n'ai pas changé mais je me suis évolué, je me suis enrichi intérieurement. C'est cette richesse que je suis venu partager avec vous.
Je ne regrette qu'une seule chose, c'est d'être parti sans vous remercier. Ne me demandez pas pourquoi car je ne répondrais qu'en présence de mon psy. Je m'étais dit que la meilleure façon de les récompenser est de réussir. Le moment est venu pour que nous partagions ensemble ce succès. Je vous remercie infiniment.
Nasser Achaibou