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Ceci n'est que la première partie mais ce que je peux dire de Bordj avec du recul et de la lumière, c'est que Bordj est une école, elle m'avait préparé à l'université de Montréal. Si aujourd'hui, je considère que j'ai réussi et que j'ai de l'espoir c'est parce que mon Destin a été tracé à Bordj. C'est vrai que maintenant avec du recul et de la lumière, j'ai des frissons en revoyant mon passé. Si Bordj n' a pas été on cimetière, ce n'est pas Montréal qui le serait. J'ai passé vingt ans à Bordj et je n'ai aucun bordjien dans mes contacts. Comment expliquer tout cela? Ce n'est pas normal. Le technicien qui est venu a tenu à me préciser qu'il est de Bordj, du fief d'El Mokrani. Il a tenu aussi è me préciser qu'il venait juste d'arriver et qu'il avait oublié de ramener un décodeur pour décoder mes messages. Ce bonhomme, je ne peux pas lui en vouloir puisqu'il a reçu un véritable lavage de cerveau à tel point qu'il n'a pas eu froid aux yeux pour me dire que je ne méritais pas d'habiter, le centre ville mais à La Salle ou à Lachine. S'il a insisté pour me dire qu'il habite Kouba (Cuba) C'est que son Guatanamo est en train d'être rayé de la géographie. Comme la personne qui porte mon nom, ici, à Montréal et qui avait insinué qu'un marchand des fruits et légumes en Algérie dragait les femmes qui étaient accompagnées e leurs maris. Ce technicien m'avait balancé que les femmes ne peuvent plus sortir surtout le soir car il y a des gens qui les agressaient. J'ai compris! Ce n'est pas à lui que je vais répondre mais à ceux qui lui ont fait ce lavage de cerveau, à ceux qui ont fait passer le reportage. Depuis que je suis à Montréal, chaque soir, je sors pour agresser et violer des femmes et c'est pour cela que le 28 juillet dernier plus de 2000 femmes m'ont lapidé, battu, humilier et pendu. C'est tout ce que j'ai à dire pour répondre à ces étiquettes. J'ai eu de très bons échos du village où j'étais et de la ville de Bordj, ils avaient compris qu'on les avait leurrés, exactement comme à Montréal. Ceci confirme ce que j'avais toujours dit. Ce n'est pas mon passé qui m'a suivi jusqu'ici mais les hommes du passé. Mon passé est resté propre en Algérie, à Bordj. C'est ce présent montréalais qui a mis de la lumière sur mon passé et je le répète, je n'en ai pas honte. Le temps est témoin. Cela dure depuis plus de trente ans et je peux dire que pendant tout ce temps, il y avait des algériens anonymes qui m'avaient protégé et soutenu. Cela ne date pas de Bordj mais bien avant. C'est ce que je retiens de mon passé. Ces algériens anonymes. Le président Bouteflika est venu bien après et ce n'est que ces jours-ci que j'ai compris qu'on m'avait inclus dans le programme de la Reconciliation. Je l'avais su lors des journées du bénévolat et c'est pour cela qu'on m'avait tendu ce traquenard et c'est pour cela que les hommes du passé ont investi dans ce feu sacré. Les autochtones étaient les kabyles et ces journées de Vérité et de Reconciliation était le programme de Reconciliation Nationale du Président. C'est incroyable comment j'étais attiré vers lieux. C'est incroyable cette présence de mon ancêtre durant cette période. Il a fallu que je mette le badge witness qu'on avait laissé à ma portée et c'est lui qui m'a éclairé qui a mis toute la lumière sur ces journées. J'avais toujours écris qu'il y avait des forces surnaturelles qui chrologeaient mon itinéraire, mon parcours. Il y a eu ce 20 avril et ce printemps amazigh, il y a eu quatre jours après ces journées de Vérité et de Reconciliation où la aussi, ils se sont passés des phénomènes inexpliqués. Les trois aigles au ciel et le quatrième qui est resté au sol, la présence de Ccix Muhand U Lhocine que et surtout cet orage et ce vent qui se sont abattus sur l'amazigh qui était gardien du feu sacré. Que veulent-ils plus que ça? Pendant toutes ces journées, il n'y avait pas une seule plume du Condor. Peut être parce qu'il n'avait pas sponsorisé l'événement, il a préféré me mettre le feu lors de la purification de mon âme diabolique, d'un apprenti sorcier. Ces journées me rappelent par ces signatures, la journée que j'avais passée à Concordia. Enfin, j'ai de l'espoir car je sens que les choses vont bouger et il y a très longtemps que je m'étais préparé à ça. Puisqu'avec ces gens du passé, je ne suis pas encore sorti de Lebordj, je tiens à répondre à ceux qui insinuaient que jai un réseau pour leur préciser que mon réseau est le réseau social, celui de la société montréalaise, celle qui m'a apporté aide et secours. Mon réseau est cette société civile qui a été mon avocate puisqu'elle m'a défendu, mon juge puisqu'elle m'a jugé innofensif et surtout mon psychiatre puisque c'est à elle que je confiais mes problèmes qui me rendaient malades. Je ne sais pas qui mais mes problèmes ont été pris en considération. C'est grâce à elle que j'ai pu tenir et garder espoir. Je dis cela parce que je me suis mieux comporté à Montréal qu'à Bordj. Ils ont réussi à me couper mon "réseau" bordjien mais ils ne sont pas arrivés à me couper celui de Montréal. C'est un bon cygne.
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