Un petit bordjien

Un petit bordjien
Ceci n'est que la première partie mais ce que je peux dire de Bordj avec du recul et de la lumière, c'est que Bordj est une école, elle m'avait préparé à l'université de Montréal. Si aujourd'hui, je considère que j'ai réussi et que j'ai de l'espoir c'est parce que mon Destin a été tracé à Bordj. C'est vrai que maintenant avec du recul et de la lumière, j'ai des frissons en revoyant mon passé. Si Bordj n' a pas été on cimetière, ce n'est pas Montréal qui le serait.
J'ai passé vingt ans à Bordj et je n'ai aucun bordjien dans mes contacts. Comment expliquer tout cela? Ce n'est pas normal. Le technicien qui est venu a tenu à me préciser qu'il est de Bordj, du fief d'El Mokrani. Il a tenu aussi è me préciser qu'il venait juste d'arriver et qu'il avait oublié de ramener un décodeur pour décoder mes messages.  Ce bonhomme, je ne peux pas lui en vouloir puisqu'il a reçu un véritable lavage de cerveau à tel point qu'il n'a pas eu froid aux yeux pour me dire que je ne méritais pas d'habiter, le centre ville mais à La Salle ou à Lachine. S'il a insisté pour me dire qu'il habite Kouba (Cuba) C'est que son Guatanamo est en train d'être rayé de la géographie.
Comme la personne qui porte mon nom, ici, à Montréal et qui avait insinué qu'un marchand des fruits et légumes en Algérie dragait les femmes qui étaient accompagnées e leurs maris.
Ce technicien m'avait balancé que les femmes ne peuvent plus sortir surtout le soir car il y a des gens qui les agressaient. J'ai compris! Ce n'est pas à lui que je vais répondre mais à ceux qui lui ont fait ce lavage de cerveau, à ceux qui ont fait passer le reportage.
Depuis que je suis à Montréal, chaque soir, je sors pour agresser et violer des femmes et c'est pour cela que le 28 juillet dernier plus de 2000 femmes m'ont lapidé, battu, humilier et pendu. C'est tout ce que j'ai à dire pour répondre à ces étiquettes.
J'ai eu de très bons échos du village où j'étais et de la ville de Bordj, ils avaient compris qu'on les avait leurrés, exactement comme à Montréal. Ceci confirme ce que j'avais toujours dit. Ce n'est pas mon passé qui m'a suivi jusqu'ici mais les hommes du passé. Mon passé est resté propre en Algérie, à Bordj. C'est ce présent montréalais qui a mis de la lumière sur mon passé et je le répète, je n'en ai pas honte. Le temps est témoin.
Cela dure depuis plus de trente ans et je peux dire que pendant tout ce temps, il y avait des algériens anonymes qui m'avaient protégé et soutenu. Cela ne date pas de Bordj mais bien avant. C'est ce que je retiens de mon passé. Ces algériens anonymes. Le président Bouteflika est venu bien après et ce n'est que ces jours-ci que j'ai compris qu'on m'avait inclus dans le programme de la Reconciliation. Je l'avais su lors des journées du bénévolat et c'est pour cela qu'on m'avait tendu ce traquenard et c'est pour cela que les hommes du passé ont investi dans ce feu sacré. Les autochtones étaient les kabyles et ces journées de Vérité et de Reconciliation était le programme de Reconciliation Nationale du Président. C'est incroyable comment j'étais attiré vers lieux. C'est incroyable cette présence de mon ancêtre durant cette période. Il a fallu que je mette le badge witness qu'on avait laissé à ma portée et c'est lui qui m'a éclairé qui a mis toute la lumière sur ces journées. J'avais toujours écris qu'il y avait des forces surnaturelles qui chrologeaient mon itinéraire, mon parcours.
Il y a eu ce 20 avril et ce printemps amazigh, il y a eu quatre jours après ces journées de Vérité et de Reconciliation où la aussi, ils se sont passés des phénomènes inexpliqués. Les trois aigles au ciel et le quatrième qui est resté au sol, la présence de Ccix Muhand U Lhocine que et surtout cet orage et ce vent qui se sont abattus sur l'amazigh qui était gardien du feu sacré. Que veulent-ils plus que ça? Pendant toutes ces journées, il n'y avait pas une seule plume du Condor. Peut être parce qu'il n'avait pas sponsorisé l'événement, il a préféré me mettre le feu lors de la purification de mon âme diabolique, d'un apprenti sorcier. Ces journées me rappelent par ces signatures, la journée que j'avais passée à Concordia.
Enfin, j'ai de l'espoir car je sens que les choses vont bouger et il y a très longtemps que je m'étais préparé à ça.
Puisqu'avec ces gens du passé, je ne suis pas encore sorti de Lebordj, je tiens à répondre à ceux qui insinuaient que jai un réseau pour leur préciser que mon réseau est le réseau social, celui de la société montréalaise, celle qui m'a apporté aide et secours. Mon réseau est cette société civile qui a été mon avocate puisqu'elle m'a défendu, mon juge puisqu'elle m'a jugé innofensif et surtout mon psychiatre puisque c'est à elle que je confiais mes problèmes qui me rendaient malades. Je ne sais pas qui mais mes problèmes ont été pris en considération. C'est grâce à elle que j'ai pu tenir et garder espoir.
Je dis cela parce que je me suis mieux comporté à Montréal qu'à Bordj. Ils ont réussi à me couper mon "réseau" bordjien mais ils ne sont pas arrivés à me couper celui de Montréal. C'est un bon cygne.
 

 

Ceci n'est que la première partie mais ce que je peux dire de Bordj avec du recul et de la lumière, c'est que Bordj est une école, elle m'avait préparé à l'université de Montréal. Si aujourd'hui, je considère que j'ai réussi et que j'ai de l'espoir c'est parce que mon Destin a été tracé à Bordj. C'est vrai que maintenant avec du recul et de la lumière, j'ai des frissons en revoyant mon passé. Si Bordj n' a pas été on cimetière, ce n'est pas Montréal qui le serait.
J'ai passé vingt ans à Bordj et je n'ai aucun bordjien dans mes contacts. Comment expliquer tout cela? Ce n'est pas normal. Le technicien qui est venu a tenu à me préciser qu'il est de Bordj, du fief d'El Mokrani. Il a tenu aussi è me préciser qu'il venait juste d'arriver et qu'il avait oublié de ramener un décodeur pour décoder mes messages.  Ce bonhomme, je ne peux pas lui en vouloir puisqu'il a reçu un véritable lavage de cerveau à tel point qu'il n'a pas eu froid aux yeux pour me dire que je ne méritais pas d'habiter, le centre ville mais à La Salle ou à Lachine. S'il a insisté pour me dire qu'il habite Kouba (Cuba) C'est que son Guatanamo est en train d'être rayé de la géographie.
Comme la personne qui porte mon nom, ici, à Montréal et qui avait insinué qu'un marchand des fruits et légumes en Algérie dragait les femmes qui étaient accompagnées e leurs maris.
Ce technicien m'avait balancé que les femmes ne peuvent plus sortir surtout le soir car il y a des gens qui les agressaient. J'ai compris! Ce n'est pas à lui que je vais répondre mais à ceux qui lui ont fait ce lavage de cerveau, à ceux qui ont fait passer le reportage.
Depuis que je suis à Montréal, chaque soir, je sors pour agresser et violer des femmes et c'est pour cela que le 28 juillet dernier plus de 2000 femmes m'ont lapidé, battu, humilier et pendu. C'est tout ce que j'ai à dire pour répondre à ces étiquettes.
J'ai eu de très bons échos du village où j'étais et de la ville de Bordj, ils avaient compris qu'on les avait leurrés, exactement comme à Montréal. Ceci confirme ce que j'avais toujours dit. Ce n'est pas mon passé qui m'a suivi jusqu'ici mais les hommes du passé. Mon passé est resté propre en Algérie, à Bordj. C'est ce présent montréalais qui a mis de la lumière sur mon passé et je le répète, je n'en ai pas honte. Le temps est témoin.
Cela dure depuis plus de trente ans et je peux dire que pendant tout ce temps, il y avait des algériens anonymes qui m'avaient protégé et soutenu. Cela ne date pas de Bordj mais bien avant. C'est ce que je retiens de mon passé. Ces algériens anonymes. Le président Bouteflika est venu bien après et ce n'est que ces jours-ci que j'ai compris qu'on m'avait inclus dans le programme de la Reconciliation. Je l'avais su lors des journées du bénévolat et c'est pour cela qu'on m'avait tendu ce traquenard et c'est pour cela que les hommes du passé ont investi dans ce feu sacré. Les autochtones étaient les kabyles et ces journées de Vérité et de Reconciliation était le programme de Reconciliation Nationale du Président. C'est incroyable comment j'étais attiré vers lieux. C'est incroyable cette présence de mon ancêtre durant cette période. Il a fallu que je mette le badge witness qu'on avait laissé à ma portée et c'est lui qui m'a éclairé qui a mis toute la lumière sur ces journées. J'avais toujours écris qu'il y avait des forces surnaturelles qui chrologeaient mon itinéraire, mon parcours.
Il y a eu ce 20 avril et ce printemps amazigh, il y a eu quatre jours après ces journées de Vérité et de Reconciliation où la aussi, ils se sont passés des phénomènes inexpliqués. Les trois aigles au ciel et le quatrième qui est resté au sol, la présence de Ccix Muhand U Lhocine que et surtout cet orage et ce vent qui se sont abattus sur l'amazigh qui était gardien du feu sacré. Que veulent-ils plus que ça? Pendant toutes ces journées, il n'y avait pas une seule plume du Condor. Peut être parce qu'il n'avait pas sponsorisé l'événement, il a préféré me mettre le feu lors de la purification de mon âme diabolique, d'un apprenti sorcier. Ces journées me rappelent par ces signatures, la journée que j'avais passée à Concordia.
Enfin, j'ai de l'espoir car je sens que les choses vont bouger et il y a très longtemps que je m'étais préparé à ça.
Puisqu'avec ces gens du passé, je ne suis pas encore sorti de Lebordj, je tiens à répondre à ceux qui insinuaient que jai un réseau pour leur préciser que mon réseau est le réseau social, celui de la société montréalaise, celle qui m'a apporté aide et secours. Mon réseau est cette société civile qui a été mon avocate puisqu'elle m'a défendu, mon juge puisqu'elle m'a jugé innofensif et surtout mon psychiatre puisque c'est à elle que je confiais mes problèmes qui me rendaient malades. Je ne sais pas qui mais mes problèmes ont été pris en considération. C'est grâce à elle que j'ai pu tenir et garder espoir.
Je dis cela parce que je me suis mieux comporté à Montréal qu'à Bordj. Ils ont réussi à me couper mon "réseau" bordjien mais ils ne sont pas arrivés à me couper celui de Montréal. C'est un bon cygne.
 

 

« Qu' y a t il de plus beau que d' offrir au petit bordjien à peine né son premier printemps sous le signe du web. Lui bien qu' innocent dans ses intentions curieuses trouve un énorme plaisir à scruter à travers son petit oeil les moindres recoins d' un cosme qu' est cet espace des bibans. Supportant les gémissements des contractions plaisantes, l' heureux doc se délècte en fin de prouver que la fertilité n' est pas exclusivement réservé à un public féminin.»

C'est avec cette introduction d'un correspondant de presse, ainsi que tout un texte sur le printemps bordjien qu'est né en mars 2006, le site web du petit bordjien. Sept ans après, je suis toujours fertile puisque c'est au printemps qu'est né le petit montréalais. Un bébé montréalais plein d'espoir puisqu'il a quatre faces, une face pour chaque monde, une face dans chaque vent et une face pour chaque vérité. Devant ces hommes du passé, j'ai toujours quelque chose à leur pondre car je supporte tout,les contractions, les gémissements mais pas vivre dans leur monde.

Ils sont vraiment fous de m'avoir ramené à Montréal pour m'abattre. Ils se sont trompés et de personnage et de ville. Ils se trompés dans leur compte et aussi de conte puisqu'ils sont en train de raconter n'importe quoi contrairement au génie de Monréal qui est en train de se délécter dans son Nouveau Monde. Ce voyage n'est plus un cadeau empoisonné ou une punition mais un cadeau du Ciel. Ce voyage est devenu ma destinée puisqu'il a blanchi mes noirceurs pour me donner des couleurs, puisqu'il a dévoilé des zônes d'ombre  pour me donner mon identité,puisqu'il a remis entre mes mains mon sort pour voyager librement. Je considère que ce voyage était écrit dans mon Destin et non pas programmé par un certain "État", dans un "certain" dossier.

De aasfour séghir à l'aigle du Djurdjura

Du Petit bordjien au petit montréalais

Ne vous fiez pas à l’image, l’aigle de Djurdjura est en colère parce qu’il n’avait pas pu déployer ses ailes. Le petit canari qu’il était ne pouvait ni twitter ni gazouiller puisqu’il était dans la plume de Aasfour séghir, un frêle petit oiseau enfermé dans la cage du web. J’ai pris ces deux images comme exemple, pour parler de mon passé de petit bordjien puisque j’ai vécu pendant vingt ans à Bordj. Sans un petit rappel de mon vécu, ce journal n’aura aucune valeur et je resterai toujours un mystère pour les personnes qui m’ont aidées dans cette ville de Montréal.
Je n’ai eu ni le temps ni la présence d’esprit de recommencer à zéro ou de redémarrer une nouvelle vie. Je me suis retrouvé dans une continuité et le changement s’est fait progressivement, sans cassures, grâce à des mains bienfaitrices.
Si je suis arrivé à ce stade de la réussite, c’est qu’il y a eu un travail qui a été effectué auparavant. Si j’ai eu des problèmes dès mon arrivée, c’est qu’il y a eu un autre travail qui a été préparé à bordj et que j’ai retrouvé ici.
À mon arrivée, j’ai occupé tout mon temps à travailler sur le site web en tant que petit bordjien, ces cinq mois m’ont provoqué un handicap puisque j’avais l’âme et l’esprit à Bordj. En 2009, quand des personnes qui composent la société montréalaise m’avaient accueilli, pris en charge et adopté, j’étais dans un décalage horaire monstre et surtout j’étais complétement désorienté, perdu. Ces personnes là avaient recueilli un citoyen venu de Bordj, je n’étais pas un petit oiseau tombé du ciel, tombé de je ne sais quel arbre. En personnes averties, elles ne m’avaient accepté que parce que j’avais des qualités qu’elles avaient acceptées en reléguant au second plan mes défauts. Elles ont su que le fond de mon coeur était bon et blanc, que j’étais de bonne foi, que je défendais mon sang, je ne le reniais pas et que j’avais une vision qui me rapprochait d’elles, de ces personnes. Ces qualités sont innées et le reste, l’esprit, le regard et la mentalité sont acquis, j’ai pu les développer par la suite et ressortir des valeurs qui étaient cachées au fond de moi-même. C’est ce qui m’a permis d’intégrer cette société.
En 2009, en empruntant ce chemin de Paix, je ne savais pas que j’allais «travailler» la Paix dans les deux sens. J’ai réalisé un chemin de Paix à double sens. Le petit bordjien qui l’avait emprunté puisait ses ressources de son passé puisqu’il était isolé, marginalisé et surtout mis en quarantaine. Avec le temps. il est devenu un petit montréalais qui est arrivé à s’adapter à cette vie et à cette ville.
Aujourd’hui, c’est avec cet esprit de Paix que je me retourne vers mon passé. C’est avec un autre regard et une autre mentalité que je suis revenu sur le web pour franchir pacifiquement, tous les obstacles qu’on a dressés devant moi pour m’empêcher de retrouver mon passé comme s’il leur appartenait. Ce qui n’est pas tout à fait faux puisqu’ils étaient toujours derrière le petit bordjien pour le mener vers la déroute et ce n’est pas vrai puisqu’il fait partie intégrante du petit montréalais qui l’a redressé en le faisant sortir des sentiers tordus dans lesquels il se trouvait.
Il est bon de faire un petit retour en arrière pour retrouver ses bases et se remémorer ses souvenirs pour ensuite les partager avec mes proches.
 
J’avais conçu le petit bordjien pour donner une bonne image de Bordj et je m’étais occupé du site de la wilaya pour donner une bonne image de l’Algérie. Cette fois-ci, comme pour les deux sites, mes intentions sont sincères et dénuées de toute malversation. Je suis revenu à bordj pour remercier tous ceux qui m’avaient apporté aide et soutien pour réussir. Ils n’ont jamais quitté mon coeur, ma mémoire ne les a pas perdus de vue et mon journal ne va pas les oublier.

De Nasser, le petit bordjien

à Nwisser, le petit montréalais

Si Bordj Bou Arreridj est une bonne école,
Montréal serait la meilleure université


Si j'ai réussi à Montréal, c'est parce que j'avais de bonnes bases, des connaissances acquises à bordj mais qui sont restées cachées. Elles n'avaient pas eu l'opportunité d'être mises en valeur. À Montréal, elles avaient trouvé un autre cadre, un autre milieu, un autre système et je me suis révélé en très peu de temps.

        Avec les erreurs, on apprend et avec le temps, on comprend.

Un bordjien m'avait dit que le travail que j'avais  effectué, personne ne l'avait  fait auparavant. Je n'avais pas compris son insinuation mais je peux répondre que ce que j'ai vécu en Algérie, est exceptionnel, personne ne l'a vécu.
Loin des faits, ce voyage m'a permis de découvrir mon passé sous un autre angle. Il y avait  beaucoup de zones d'ombre qui ne correspondaient pas à la réalité. Ce que j'ai vécu à Montréal ressemble étrangement à celui de Bordj, ce n'est pas normal. On ne peut pas revivre deux fois la même vie sauf si on la confectionne et pour arriver à le réaliser, il  faut des moyens pharaoniques. S'ils sont arrivés à le faire ici, c'est qu'à bordj, je vivais dans un autre monde.
Ce sont les insinuations qui m'annonçaient un mauvais présage qui m'avaient mis la puce à l'oreille et attirées mon attention.
Toutes les prévisions se sont révélées justes, donc tout était programmé.
On insinuait que:
- que j’avais le cancer donc mon pronostic à Montréal était facheux. Je suis à ma cinquiène année, vivant et en bonne santé. 
-  que je serais un sans papiers, un«Harrague» actuellement tous mes papiers sont en règle sauf mon passeport algérien qui a été falsifié.
-  que c’est avec la communauté Gay que j’avais fait mes démarches pour immigrer au Canada. Cette étiquette d'homosexuel, m'a suivi jusqu'ici. Cette communauté est très puissante à Montréal, j’aimerais bien en faire partie et avoir leur soutien pour faire Terre ces corbeaux de mauvaise augure qui volent bas. 
-  que j'allais me retrouver dans un camp de vacances à Jijel, je suis toujours à Montréal. 
-  que je me retrouverais tout seul, séparé de ma famille. Si je suis toujours en famille, c'est grâce à des canadiennes qui avaient réparé le travail des algériennes.
-  que j'allais renier mes origines. C'est vrai que tout a été fait pour me pousser à demander l'asile politique, à me convertir, à fuir ma famille, à détester la communauté algérienne ... J'ai pu déjouer un scénario qui me poussait à abandonner ma famille pour cohabiter avec un couple d'hommes. Leurs scénarios sont diaboliques.
-  que j’allais crever de faim, le terme khobza (pain) a été utilisé dans toutes les sauces. Je n'avais pas l'ami de Pain mais je me suis régalé de la sauce du Club des Pains que j’ai trouvé ici.  
-  que j’étais un chrétien. La communauté algérienne a été chargée de m'exclure et de me rejeter. On ne me servait pas la viande «Hallal» parce que c'est pèché, je suis un «Harram»  Le comble, c'est qu'en même temps, je suis étiqueté comme un intégriste, peut être à cause du pseudo que j'avais Davinci_doc et le paradoxe, c'est que je suis aussi communiste. Comment peut-on être en même temps, intégriste et communiste???!!! 
- que j’étais Pro-français, un Hizb frança, à la solde de je ne sais quel service français mais le comble, c'est qu'ici c'est l'inverse qui m'est arrivé, je suis devenu un pro-anglais, un Hizb Glizi, à la solde de je ne sais service canadien. Ce sont des québécois français qui sont contre moi. J'ai eu affaire à des diables, à des djnouns mais aveugles.
-   que le photographe de la wilaya était un pédophile voilà pourquoi je le détestais mais je m'étais rendu compte qu'on faisait allusion à moi. J'ai retrouvé cette étiquette ici et maintenant, tout l'amour paternel que je portais aux petits enfants, comme c'était le cas pour le petit bordjien a disparu. Et dire que j'allais créer un autre site, le petit québécois identique au petit bordjien!!!
-  que j'étais un drogué et un dealer, un baron de la drogue et surtout que je suis accroc! Ce qui m'étonne, c'est qu'il y a des gens qui ont cru à cette étiquette. Je ne fumais pas, comment je faisais pour la consommer? sous forme de suppos?
-  que j'allais être atteint de la maladie d'Alzheimer. Pour me insinuer que j'allais oublier tout le bien qu'on avait fait pour moi ou pour insinuer qu'on allait me rendre fou, me faire perdre la raison.
-  que je n'avais rien d'algérien et on m'orientait souvent, dans les discussions, au Liban ou au Brésil pour insinuer «ma» délinquence sexuelle ou «ma» tendence sexuelle, comme on utilisait les chinois pour me décrire comme un type brouillon, sale et malpropre ..etc.ou carrément on me traitait de juif parce que j'avais toujours oeuvré pour la Paix et aussi parce que j'étais un fayeh.
- et je ne sais quoi encore
- L'accusation qui m'a fait le plus de peine c'est cette accusation de «Aarouchi», d'indépendantiste kabyle à un tel point que j'avais peur de me dévoiler. C'est la raison pour laquelle je suis revenu sur le web, pour remercier tous ceux qui ont combattu à me rendre mon honneur, ma fierté et ma dignité. Du wali de Bordj à Ait Menguellet, au député Azzedine ainsi qu'à tous les citoyens de la daira de Djaafra qui m'avaient défendu. À l'époque, je n'avais pas compris. Je regrette amèrement d'être parti sans les avoir remerciés.
Il y a aussi un livre dont on m'avait tellement parlé et que j'ai retrouvé ici sous forme de roman noir puisqu'il m'a diabolisé. On m'a tellement gonflé dans ce livre que je n'étais pas le médecin mais l'émir de Bordj en mission à Montréal pour créer une katibat à «La Montagne» comme au Maquis de Sade Ali Bouneb qui est situé dans mon bled paternel. Je vais retourner à Bordj, non pas en tant qu'émir mais avec le titre de Marquis de Sade qui manquait à mon palmarès. C'est grottesque! C'est à ce livre que j'avais répondu dans le message de Paix du 21 septembre 2011 et crée le livre blanc 2012. Il m'a noirci et je devais me blanchir. C'est normal
 
Toutes ces accusations ont libéré ma conscience et m'ont donné une certaine liberté puisque je pouvais prendre n'importe quelle décision, sans aucun regret, sans aucun remors. C'est tout ce qu'ils ont réussi à faire.
Je pouvais me convertir à une autre religion puisqu'ils ont utilisé ''El kodf'' qui me le permettrait. C'est ici, à Montréal, chez les montréalais que j'ai rencontré l'Islam. Je suis arrivé à me débarrasser du mauvais sang, je n'ai aucun problème avec le Bon Dieu, puisqu'il n'y a qu'un seul. Je l'avais toujours accusé d'être à l'origine de tous mes problèmes et de ce qui est arrivé à l'Algérie. Mon nouveau regard et mon jeune esprit m'ont convaincu du contraire. Je suis en Paix avec Lui et avec moi-même.

Quand deux individus ne s'entendent pas, il y a toujours un troisième qui profite de la situation. De Montréal, j'entends battre le coeur de Bordj parce que la troisième personne a quitté bordj pour s'installer ici ou bien a rejoint Alger dans son fief de Club des Pins. Il ne reste à bordj que les bordjiens qui m'ont accepté durant vingt ans et ce sont ces gens-là que je suis venu rejoindre. Ceux qui ont semé la zizanie n'ont plus aucune raison de rester à Bordj.

On me disait qu’«elle disait»
À chaque fois que j’entends cette chanson, je me rappelle bordj et la personne qui n’arrêtait pas de me la fredonner. C'est vrai qu'il y avait du vrai dans ce qu'elle disait :

Elle disait : J'ai déjà trop marché   Mon coeur est trop lourd de secrets , trop lourd de peines
Elle disait : Je ne continue plus  Ce qui m'attend je l'ai deja vécu  C'est plus la peine
Elle disait : Que vivre était cruel  Elle ne croyait plus au soleil ni au silence des églises  Même mes sourires lui faisaient peur
C'était l'hiver dans le fond de son coeur.
Elle disait : Le vent n'a jamais été plus froid , la pluie plus violente que  ce soir là  Le soir de ses 20ans
Le jour où elle a éteint le feu Derrière la facade de ses yeux Dans un éclair blanc
Elle disait : Elle a surement rejoint le ciel Elle brille a coté du soleil Commme les nouvelles églises Mais si depuis ce soir là je pleure
C'est qu'il fait froid dans le fond de mon coeur.


Si c'était à moi qu'il faisait allusion, il s'est trompé de cible car je la fredonne différemment, avec un autre regard et avec un esprit plus ouvert puisque je disais:
« On m'a trop fait marché, je suis fatigué et épuisé par tous ces chemins sans issues, j'en ai marre, je ne vais plus continuer. À quoi ça sert puisque je suis en train de vivre exactement ce que j'ai vécu à Bordj. C'est plus la peine d'espérer quoi que ce soit. C'est du noir sur jaune, il y a très peu d'espoir.»
« Tout ce qui est en train de m'arriver est cruel, c'est une véritable sous_France. De ma vie, je n'ai jamis vu de vents aussi froids ou des pluies aussi violentes que depuis ce 20 aout 2008, jour de notre arrivée, le jour où une sournoise algérienne nous avait accueillis pour mettre le feu entre nous, en complotant derrière mon dos. Depuis ce jour, je n'ai plus revu le soleil.»
«Si le printemps a quitté mon coeur c'est parce que des mains froides et algériennes m'ont injecté le froid et depuis, l'hiver n'a jamais quitté le fond de mon coeur. Heureusement qu'il y avait des mains chaleureuses qui m'avaient réchauffé le coeur et ramené leur soleil celui qui brille pour tout le monde. Je n'avais pas à remuer ciel et terre pour l'atteindre. Le ciel est clair et les nuages n'empêchent pas le soleil de rechauffer nos corps. Ce n'est pas le froid qui tue mais ce sont les mains froides qui font geler avec leur hypothermie.»
«Si elle a peur de mes sourires et qu'elle ne croit plus à mon soleil, c'est parce qu'on lui a teinté un autre tableau, on lui a fait tinter un autre son de cloche, celui de mes églises.»
 Je préfère m'arrêter là car si je vais continuer, je ne vais plus terminer et je n'ai pas envie de verser des larmes de froid, à cause de froid. Mon coeur est lourd, plein de secrets du passé, pas la peine de me faire de la peine en ouvrant la blessure. Il vaut mieux laisser le puit avec son couvercle, «Khali elbir bightah»
Je me suis aussi rappelé le correspondant du Soir d'Algérie qui m'insinuait que Francis Cabrel était un canadien. Tout était calculé, préparé minutieusement depuis belle lurette.
Si j'ai développé un autre regard c'est parce qu'il y a trop de paradoxes et c'est ce que j'ai voulu transmettre dans le livre blanc 2012, J'ai trouvé la chaleur humaine chez les montréalais et la froideur chez des algériens qui sont tombés de je ne sais où pour me faire ... chuter. C'est pour cela j'avais pris mes distances et j'ai été aidé dans cette tâche par celui qui a donné l'ordre à la communauté algérienne de m'exclure. Tant mieux! Ainsi, je n'aurrais plus à me gratter la tête.
Si j'ai développé un autre esprit et une autre mentalité, c'est pour ne pas prendre le chemin qu'«On» m'imposait, c'est pour ne pas écouter «leurs» voix et pour ne pas suivre «leurs» voies et c'est aussi pour être sourd aux conseils qu'on me dictait, J'ai refusé leurs cris de guerre.
J'ai pu mettre en valeur mes qualités qui étaient cachées, j'ai pu exploiter toutes mes valeurs, j'ai pu développer ma personnalité et ce sont tous ces acquis qui m'ont permis d'adopter un autre comportement pour réussir. J'ai pu m'adapter au mode de vie de la société et survivre.
C'est grâce à tous ces changements que j'ai pu m'épanouir, cela m'a sauvé puisque je ne ressemblais pas du tout au «diable» qui était le personnage principal du roman noir. Encore un autre paradoxe, plus on me diabolisait et plus je devenais angélique. Plus «On» me fermait les yeux et plus je devenais intuitif. Plus «On» essayait de me dévaloriser et plus je prenais de l'importance aux yeux de la société. Plus «On» essayait de m'humilier et plus je prenais du poids car je ne flanchais pas.
Qui sont ces «On»? Tout simplement, ceux qui ont quitté Bordj pour me suivre ici. Ils avaient subi un échec à cause de tout le travail malsain qu'ils avaient effectué à Bordj et à cause de toute la boue qu'ils avaient déversée pour me trainer et me salir et qui a éclaoussé tout Bordj. Cette défaite ne leur a pas suffit, ils ont eu l'audace et le courage de récidiver pour rééditer leurs bêtises,et en plus à Montréal! Quel culot! C'est de la folie, ce qui est en train de leur arriver est tout à fait logique. En arrivant à Montréal, je ne connaissais personne. Après cinq années passées dans cette ville, je n'ai aucun ennemi, j'ai pu me faire des amis et même une nouvelle famille. Je suis heureux, l'heureux doc, celui qui par ses douloureuses contractions a mis au monde deux petits printaniers. Son utérus cérébral n'est pas resté stérile, il est toujours fonctionnel et mieux encore, il s'est développé puisque ce dernier petit est né pour durer. Il est bien protégé par la société.
Avant d'aborder un autre chapitre qui sera développé dans un autre cadre, j'aimerais terminer pour libérer mon coeur d'une épine contenant des propos blessants d'une certaine personne qui, juste avant mon départ, était venue me voir pour m'affirmer et me confirmer qu'elle était l'instigatrice de tout ce qui m'on m'avait fait subir, qu'elle était la responsable de mes échecs à Bordj. Elle était toute fière d'avoir sauvé Bordj d'un dangereux criminel. Comme si Bordj ou El Anasser avaient besoin d'une personne qui a fui son patelin et l'a échangé contre une vie meilleure à Club des Pins et à partir de là, toute puissante, elle use de son nouveau pouvoir pour s'accaparer un terrain contenant une source inépuisable d'eau. Ce terrain porte aujourd'hui la mémoire d'une date historique, celle du 20 aout, date où pour la première fois j'ai foulé les rues de Montréal. Mon combat n'a pas été vain, j'ai été agressé physiquement, violenté et battu à deux reprises mais je ne regrette pas mon geste. Je suis fier d'avoir été ce petit bordjien qui s'est sacrifié pour donner une bonne image de son pays.
L'Algérie n'a pas besoin de ces gens-là, elle n'a pas besoin de vampires. Elle a besoin d'un sang neuf, laissez la tranquille!


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