Ccix Muhend U Lhusin

Cette figure emblématique a marqué la société kabyle par sa sagesse, ses actions, ses prophéties. Tout un héritage culturel contenu dans ses dires, exprimé dans une langue poétique où se bousculent rythme et rime.

 

Page en construction. Dernière mise à jour : 16-02-2014

Après des années d'éclipse, un soleil vient de voir le jour à Montréal, sous un autre jour. C'est un soleil brillant et rempli de bonheur qui vous envoie ses rayons lumineux et réchauffants pour vous éclairer.
Des noirceurs provient la clarté, du noir jaillit la lumière. Dans mon cas, c'est la nuit qui a enfanté le soleil et la nuit n'a pas peur de son soleil car il ne lui met pas d'ombre. Les rayons que je vous envoie sont purs et limpides et qu'aucun tamis ne peut cacher.
Je reviens pour vous souhaiter une bonne année et cette année a un cachet particulier puisque:
-Si 2012 était l'année de la survie, il n'y a pas eu de fin du monde et je ne suis pas mort. Je leur ai faussé leur pronostic.
- Si 2013 était une année lumière, c'est elle qui m'a permis de voir plus claire et surtout de voir les dessous.
2014, serait une année de Bonne Santé. C'est sur ce thème que je suis en train d'évoluer et je vous souhaite une bonne Année et une Bonne santé
En attendant Yennayer, du 1er janvier au 12 janvier, de 2014 à 2964, toutes les années lueurs que j'ai passées à Bordj retrouveront leurs clartés.
Joyeux Yennayer

C'est ainsi que je suis revenu à Bordj, le jour de l'an pour rester jusqu'à Yenneyer. Finalement, je suis resté 40 jours avec un Facebordj qui malheureusement a été supprimé mais qui a fait voir ce site web sous un autre jour.

 

Amazing Amazigh

Amazing amazigh

  On m'avait insinué que c'est grâce aux kabyles qui ont été assimilés à un régiment de bananes que j'ai pu  traverser les frontières. À Montréal, tout le monde connaissait cette identité comme si c'était inscrit sur mon front. On savait que j'étais berbère, que j'étais un autochtone, sauf moi. C'est du pur délire.

Si c'est vrai alors les kabyles de bordj m'ont tiré d'une situation très délicate. À L'époque, j'étais sot et aveugle, je ne comprenais rien mais ici, j'ai compris qu'il y avait des personnes qui m'ont aidé à éviter un cauchemar,  je leur suis très reconnaissant.

 

Mon amazighité est la plus belle acquisition de ce voyage. Je ne regrette vraiment pas d'être venu. Il y a des Hommes qui ne sont ni de mon sang ni de ma chair qui m'ont encouragé à retrouver toute mon identité, toute mon intégrité. À bordj, j'avais caché mon amazighité. En arrivant à Montréal, une ville multiculturelle, j'avais l'impression d'être non pas un handiapé mais un amputé, il me manquait quelquechose dans mon organisme. Heureusement, avec le temps, je me suis retrouvé ... en entier. J'ai retrouvé ma personnalité, mes valeurs, j'ai développé mes qualités et j'ai réussi à me doter d'un autre regard, d'un autre esprit. C'est ainsi que j'ai pu m'accomoder à ce système en cours.      

Ce printemps 2013 m'a ramené l'espoir en colorant ma vie, en effaçant les noiceurs existantes. L'espoir du printemps et le muguet du 1er mai m'ont parfumé d'espoir et de bonheur, le "chant" des pissenlits. Il n'y a pas de champs de bananes au Canada ni de chant de Condor au Québec.

De chaou R'bae à tafsut amazigh


du printemps bordjien au printemps berbère

En construction

Drôle de coincidence puisque le site web du petit bordjien a vu jour lors du chaou R'bae, le printemps bordjien et le blog du petit montréalais est né un jour de printemps berbère. de Nwisser eu la chance de naitre à bordj, en tant que petit bordjien et de renaitre à Montréal en tant que petit montréalais. Ce site, le kabyle de Montréal, est la fusion des deux. C'est une chance.
À l'occasion de cette journée, je tiens à remercier ceux qui sont sur cette photo, le chanteur compositeur Lounis Ait Menguellet et son ami le député Azzedine qui avaient fait un travail formidable pour que je retrouve mon identité berbère. L'image de l'ex wali de bordj, M. Abderrahmane Kadid plane sur cette photo. C'est grâce à eux et à la société montréalaise que j'ai réussi à reprendre mes racines pour les implanter, avec succès, sur cette terre canadienne.

 

Sous ma nouvelle peau canadienne, circule un sang remis à neuf puisqu'il s'est débarrassé de son mauvais sang, c'est ce qu'on appelle avoir de la veine. Je suis fier de ce sang kabyle et noble.
Les imazighen sont en train de fêter leur trente troisième printemps et moi je suis à ma naissance. C'est un début, il n'est jamais trop tard puisque dans quelques semaines, je vais fêter mon premier anniversaire.
Avec le temps, j'avais compris que toutes les manifestations culturelles kabyles qui se sont déroulées à Bodj avaient un rapport avec mon amazighité. C'est vrai que je ne comprenais rien, que je ne voyais rien, que je n'écoutais pas ce qui me donnait l'air idiot. Je ne fonctionnais qu'avec mon instinct, voilà pourquoi, j'étais devenu pavlovien, je réagisais à tous les stimuli.

Avec du recul, en me revoyant,  j'ai l'impression que j'étais une autre personne envers qui, maintenant, j'ai beaucoup de compassion et de sympathie. Je ne me renie pas, j'assume et je m'assume. C'est injuste et cruel cette façon de traiter un être humain, on avait abusé de l'«État» second où j'étais. Je ne cautionnerai jamais le travail qui a été effectué par mes détracteurs durant ces trente dernières années. Ce voyage m'a permis de mettre de la lumière sur mon passé et de faire la différence, en séparant l'ivraie du bon grain, en distinguant le vrai du faux, en rejetant le faux pour ne garder que le vrai.
 " Fais de ta vie un rêve, et d'un rêve, une réalité."
À lui seul, ce proverbe résume toute ma situation et incarne le petit bordjien que j'étais et qui dans ses luttes rêvait, il était utopique, il avait la tête ailleurs. Le petit montréalais rêve de vivre la réalité, il a les pieds sur terre. Le kabyle de Montréal a la tête sur les épaules et les pieds sur terre.

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- À bordj, par la force des choses, je m'étais carrément coupé du monde, absorbé par mon rêve, celui d'un monde parfait. Rêveur, je refusais de reconnaitre la réalité, je refusais de voir les choses en face, la réalité, de peur de briser ce rêve. J'étais complétement déconnecté.
- À Montréal, c'est l'inverse, j'ai posé les pieds sur terre et mis la tête sur mes épaules et j'ai apperçu la réalité. Je suis toujours à sa recherche, je ne veux plus retourner dans ce rêve et de me retrouver complétement déconnecté de ce monde. En d'autres termes, je n'ai pas peur de retourner en Algérie ou à bordj mais j'ai peur de me retrouver dans cet autre «État» où j'étais.
     - En Algérie, je rêvais d'un pays autre que celui des années noires. Elle ne méritait pas le sort qu'on lui avait réservée'. J'ai essayé de lui donner une bonne image, je m'étais donné une mauvaise image..
     - Au Canada, c'est totalement l'inverse qui s'est produit, j'ai retrouvé, en moi, l'Algérie dont je rêvais et l'image que je cherchais à lui donner. Elle est entre mes mains, je ne vais pas la lâcher. Le sourire m'est revenu, un rêve va se réaliser, je n'ai plus de raisons de délirer ou de me cacher dans un monde virtuel, irréel comme lors de mes débuts à Montréal.


La vie que je suis en train de mener actuellement est une autre paire de manches. Ceux qui ont voulu l'algérianiser se sont lourdement trompés. Le résultat est là. Ils peuvent refaire leurs compte, ils ont fait faillite et resteront toujours déficitaires, même avec tout l'or du monde. L'argent qui a été dépensé est entré dans le budget de Montréal. J'ai ramené avec moi de l'argent, je ne suis pas venu pour en prendre. Ma présence a enrichi la ville de Montréal. Je suis content et ma nouvelle famille aussi.
Ce voyage m'a permis de prendre contact avec la réalité et de vivre avec ma logique. Le chemin de Paix que je traverse est réel, l'itinéraire que je suis en train de suivre a un objectif que je suis arrivé à atteindre sans appareil photo mais avec un autre regard, avec mun autre esprit et ave mon propre tempéremment.
Le Canada n'était pas mon rêve mais il est devenu ma destinée. après ces six années, j'ai la ferme conviction que ce voyage était écrit, c'est le mektoub, le Destin, c'est le fruit d'une Bonté Divine, d'une Justice Divine puisque mon sort, mon Destin, sont entre mes mains.

Avec tout l'argent qu'on avait mis en circulation, avec tous les moyens sophistiqués dont ils ont disposés et tout le pouvoir qu'ils avaient en mains, mon sort a réussi à leur échapper de leurs mains, mon Destin ne dépend plus de leur programmation. C'est le revers de la médaille, le revers de leur Montréalger ou de leur Bordj Montréal. On ne peut pas tromper aussi facilement la société montréalaise.
- En Algérie, je n'avais pas la langue dans ma poche, je disais, sans retenue, tout ce que j'avais sur le coeur. Je n'étais pas dans mon assiette mais à coté de la plaque sur un brasier.

- Au Canada, j'ai retrouvé tous mes esprits et toute mon identité, j'ai retrouvé ma raison, sans perdre le coeur qui a fait de moi, ce que je suis et c'est ainsi que je me suis retrouvé.
On avait utilisé les valeurs et les symboles de l'Algérie pour m'étiqueter comme un vulgaire terroriste et m'atteindre. On a ouvert des coffre forts et signé des chèques en blanc pour justifier leurs actes et avoir du soutien. On a politisé et internationalisé mon «affaire» comme si j'étais le centre du monde. Pourquoi tout ça? Qu'est-ce que j'ai fait de si grave? Pourquoi a-t-on payé des gens pour me bloquer la route? Mon problème est strictement personnel, pourquoi a-t-on fait intervenir tant d'intermédiaires? Pourquoi a-t-on camouflé la vraie raison de mon problème qui date depuis mon service national, 1981-1983. La question que je me suis posée tout le temps que j'ai passé à cogiter, pour essayer de faire la lumière, c'est comment j'ai pu survivre pendant tout ce temps-là? En Algérie, je ne m'étais jamais posé cette question puisque je n'étais pas du tout au courant que mon sort était scellé. Le fait de reproduire ici, tout ce que j'avais vécu en Algérie m'a permis de comprendre que toute ma vie d'adulte jeune était programmée, elle n'était pas entre mes mains, elle ne me représente pas et elle ne m'appartient pas. C'est exactement comme ce passeport qui a été falsifié pour me dévaloriser, pour m'humilier, pour me jouer sur le moral. Rien ne peut justifier cet acte si ce n'est la Hogra, le Tchoukir et l'abus de pouvoir.
Le destin a voulu que je reprenne ma vie entre mes mains, je ne vais plus refaire les même erreurs du passé . J'étais un autodestructeur, pour un rien, je détruisais mon image. Je m'étais retrouvé en conflit avec toute le monde. Aujourd'hui, j'ai une dette envers la société montréalaise puisqu'elle m'a encouragé à construire et donner une bonne image de moi-même, à prendre des initiatives, à retrouver ce qui manquait à mon identité, mon intégrité. La seule manière de payer cette dette, est d'avoir un comportement exemplaire.
C'est avec cette partie qui a été effacée et qui me manquait que je vais continuer ma vie : le berbère. L'amazigh qui est né en ce jour de printemps berbère n'est plus leur petit bordjien. Il a pris du poids, des forces, de la sagesse, de la maturité et tout ce qui lui manquait pour revenir à la réalité et pour leur faire face. J'évolue avec mon vert, en toute transparence, sans me cacher et sans rien cacher. Je n'ai pas besoin de porter un masque pour vivre ou pour me protéger  Je vais utiliser mes nouveaux acquis et mes nouveaux gènes pour être à la hauteur de ce qu'on attend de moi, que ce soit en Algérie ou au Canada.

Aujourd'hui je vais répondre par la plume d'Aigle du Djurdjura à ceux qui ont utilisé, le 21 septembre 2012, la plume du Condor de BBA pour signer ma fin. Que ce soit dans le ciel algérien ou canadien, je protègerais mon espace et mon environnement contre toute agression d'une espèce étrangère.
- En Algérie, au Condor des ondes de BBA, je répondrais par ma plume algérienne

- et au Canada, je répondrais au condor latinos par ma plume canadienne.

Je n'ai pas peur et je suis capable de me défendre et de défendre. À mon sang algérien et mes gènes amazigh, j'ai rajouté les Forces du Canada, le bec bleu du Québec (ennif) et l'envergure de Montréal, pour devenir un aigle à l'image de mes pays
Je n'ai pas changé de visage, je suis toujours le même mais j'ai évolué en mieux. Rappelez-vous le sustème des poupées russes. De la première figurine aux traits grossiers et flous se sont succédés d'autres modèles plus raffinées. Les trait de la dernière figurine sont nets et précis.
Je n'ai pas peur de retourner en Algérie, je l'ai quittée par la grande porte et si je retournerai ce serait par la même porte. Je n'ai pas à mettre les souliers de sécurité qu'on m'avait remis, je n'ai pas à prendre la fortune qu'on m'avait promis. Je vais rentrer dans mon pays, une main devant, une main derrière, pieds nus, mais la tête haute et le regard fier. Je ne rejoindrais jamais leur Club des Pains et mangerais jamais de ce pain imbibé de pétrole noir. Je n'ai pas vendu mon pays comme je ne vais pas vendre le Canada. Je n'ai pas fui mon pays comme je ne fuirais pas le Québec. Je n'ai pas quitté l'Algérie pour vendre mes principes et me remplir les poches. 

Si je rentrerai  ce ne serait ni à Alger ou ses environs ni dans leur  Club des Pains, ni dans une ville de la côte Est mais dans mon bled maternel, à Michelet (ex Ain El Hammam). Je n'ai pas besoin de leur plage puisque de là haut, j'ai une vue sur mère formidable. J'ai toujours rêvé d'être à la hauteur et de voler haut. Si on ne me met pas en cage, je déployerais mes ailes d'Aigle pour survoler tout le Djurdjura, mes rocheuses kabyles, et planer pour dominer toute la kabylie, Grande et Petite, je prendrais pied à Naciria, mon autre bled paternel, pour marquer mon territoire.
Nous sommes venus pour vivre nos libertés et nous les avions obtenues, nous sommes adultes, majeurs et vaccinés, chacun est libre de prendre son destin en mains et d'en faire ce qu'il en veut. Ce n'est pas un khoroto qui va m'enlever ça de mon esprit et me faire changer d'avis. Aucun chantage, aucune intimidation et aucune pression ne me feraient fléchir. Le divorce est une solution aux mariages empoisonnés. Je peux rentrer en Algérie ou partir ailleurs, au Canada, la conscience tranquille sans avoir l'air de les abandonner puisqu'elle sont maintenant en toute sécurité. Je pourrais quitter Montréal et les laisser en toute sécurité avec ma nouvelle famille montréalaise. Elles ont eu la citoyenneté canadienne, plus rien ne les ferait bouger d'ici, elles ont réalisé leur rêve. Je considère avoir accompli la mission pour laquelle j'étais venu mais j'ai aussi une autre mission à terminer, celle que j'ai commencée.

Mes poches ne se sont pas remplies mais c'est mon coeur qui s'est enrichi.
- En Algérie, il y avait des couleurs emblèmatiques dans mon vert, du rouge, du blanc et parfois du rosé qui me mettaient dans un "État" second. je ne laissais jamais mon vert vide, je "quittais" toujours mon verre à moitié plein ou moitié vide. Ces couleurs me montaient à la tête pour me dicter par la suite une drôle de conduite à tenir.

- À Montréal mon verre est devenu transparent, Je ne risquerais pas de me noyer ou de noyer mon chagrin, je baigne dans du bonheur. Mon vert a retrouvé ses lettres de noblesse. Pourquoi?Tout simplement parce que je n'ai plus de mauvais sang et j'ai retrouvé ici, et mon père et ma mère, j'ai retrouvé leur islam tolérant qui me tolère et me modère. C'est le «Hallal» de ces pseudo musulmans qui a failli me pousser à me mettre à table pour rejoindre et remplir mon verre de mauvais sang. Heureusement que j'ai continué à suivre les conseils de mes parents et je respecte toujours ce qu'ils m'avaient interdit : la SAQ (Société des Alcools du Québec) et le «Hallal» le lobby des khorotos. C'est un chance d'avoir des parents Amazigh à Montréal.
Je suis devenu un algérien 100% Amazigh. De ce fait, je suis devenu 100% allergique à leur tuberculose et ce sera mon cheval de bataille, mon autre mission. À pieds, à cheval ou en vélo, je continuerai à traquer et à éradiquer ce fléau qui détruit des consciences. Je ne veux que d'autres algériens en soient atteints et souffrent de cette maudite maladie.

Tout ce que je viens d'écrire, c'est pour répondre à ceux qui ont donné un fausse interprétation à notre immigration. C'est le bon vent qui nous a ramené ici et c'est un bon signe, je le remercie. Le mauvais temps et son vent étaient ici en train de m'attendre, de nous attendre. Maintenant, je lui dis : Bon vent!
En nous acceptant, la ville de Montréal s'est enrichie doublement, financièrement et humainement. Ceux qui nous avaient sélectionnés n'avaient pas du tout tort.

J'ai terminé avec le côté algérien et amazigh, je vais rejoindre mon côté canadien.
  
Written by The kid of Montréal city
The Amazing Amazigh
Dr Nasser Aimène Achaibou,
The Kvaily
L’enfant du Plateau (pas celui du cinéma) de Mont-Royal
L’ex petit bordjien

l'ex petit montréalais
L’Aigle du Djurdjura

Le kabyle de Montréal