
Après cinq années passées à Montréal
Mission accomplie
Le retour au pays était aussi une solution puisque j'avais atteint mon principal objectif, tenir jusqu'à ce que mes filles soient à l'université, chose faite. J'ai toujours dit qu'un algérien est celui qui réussit et pas celui qui fuit. J'ai réussi puisque durant mon séjour, j'ai acquis pleines de choses. C'est vrai que j'ai perdu mon titre de médecin, celui du passeport mais on me l'a volé. C'est vrai que j'ai perdu ma famille mais c'est de la lâcheté, ce n'est pas une perte. Je n'ai commis aucun délit qui pourrait me déshonorer, nuire à la réputation de ma famille ou porter atteinte à l'image de mon pays. J'ai quitté l'Algérie par la grande porte, je vais rentrer par la même porte.
Il est préférable de rentrer chez soi tranquillement, gentiment, sans m'engager dans une lutte qui n'est pas la mienne et qui est inutile puisqu'elle est conçue, fabriquée, réalisée par des mains diabolique et surtout, elle est sponsorisée par un «État» fantoche et avec de l'argent qui n'est «Hallal» que pour eux.
Je n'ai jamais coupé les liens avec mon pays, l'Algérie. Ceux qui sont à Montréal, ceux qui parlent québécois plus que les québécois de souche, sont d'un autre «État», celui de Club des Pains et je n'ai absolument rien à voir avec leur ambassade qui est à Montréal. Comme je l'avais écrit mon canal Algérie se trouve à Ottawa et c'est l'ambassade d'Algérie au Canada. Tous mes problèmes n'ont rien à voir avec la politique, ce sont des problèmes strictement personnels. Ce sont ceux qui ont voulu les politiser qui en sont les vrais responsables. C'est un prétexte pour se protéger, pour se couvrir.
C'est exactement comme ça qu'ils ont fait avec la religion et la sécurité. Ils ont utilisé la ruse et la désinformation pour arriver à leurs fins. Je ne voulais pas m'engager dans ces faux problèmes, justifier ces faux prétextes, cautionner cette vraie injustice, j'avais préféré la solution de rentrer au pays.
Heureusement qu'il y a eu ce «pote» algérien, ce spiderman du 4/5 mai qui a supprimé définitivement cette option et qui a rallumé le feu qui consumait avec Bell après la diffusion de ce reportage suisse. Cette respectable institution a été utilisée avec ruse, comme ils l'ont fait avec Vidéotron.
L'option de retourner en Algérie n'est pas supprimée définitivement puisqu'elle est revenue sur le tapis. Elle est toujours d'actualité.