Le vert Canari

15/02/2014 22:22

Il y a deux choses qui me séparent de mes détracteurs algériens, ceux qui ne veulent pas que je réussisse à Montréal: le vert algérien et leur tuberculose, auxquels je suis devenu allergique. Le reste, ne les concerne pas du tout, je n'ai absolument aucun compte à leur rendre. Je les défie de me trouver un seul interlocuteur pour discuter avec moi, ils ont coupé tous les liens et je me suis retrouvé seul mais le doc le plus heureux du monde.

- J'airéussi à avoir mon propre vert, il est clair et transparent, celui d'un canari qui n'a absolument rien à voir avec celui qu'ils me brandissent. Nos verts divergent, nos voix et nos voies aussi, donc à chacun son chemin. Le vert canari s'est envolé de ses propres ailes, son chant est la clé des champs qui lui a permis de tracer son chemin. Je n'ai aucun compte à leur rendre. Je fais ma vie là où je veux et avec qui je veux et quand je veux.

- Le deuxième point est leur tuberculose. Mon rêve est d'éradiquer définitivement cette maladie de cette ville. C'est le meilleur cadeau que je puisse faire à ses citoyens qui m'ont si bien accueillis.
Je suis arrivé à retrouver toute mon identité que je développerai point par point sur ce site. Cette nouvelle identité m'a donné des couleurs, le vert, le jaune, le rouge et le bleu, on retrouve ces quatres couleurs dans l'emblême amazigh. Ce printemps berbère est venu égayer, le vert algérien, le rouge canadien, le bleu québécois et l'or de Kabylie qui sont en moi. Il y a de quoi être comblé.

 Je portais les couleurs locales du petit bordjien qui sont représentées par le Jaune et le Noir. Le Jaune a viré et fusionné avec celui des amazigh puisqu'il a retrouvé son vert transparent et du noir, je n'ai gardé que celui qui est positif, celui qui¸représente mon petit point noir du Yin. Le reste du noir, la noiceur qui a entaché ma vie, a été totalement rejeté.

C'est cette petite quantité de noir positif qui est en moi qui a rejeté le noir pétrole qui a vait noirci mon vert, ma vue et ma vie. Le jaune a retrouvé tous ses éclats en se joignant au vert transparent. Ces nouvelles couleurs m'ont permis d'adopter une vision globale et de m'adapter à cette société multicolore et multiethnique.

Ce voyage m'a permis de différencier les nuances des couleurs et d'adopter un regard qui diffère totalement de celui de mes détracteurs. Nous n'avons absolument rien en commun, nos opinions divergent, nos mentalités sont diamétralement opposées. Rien ne peut nous rapprocher, nous ne pourrions jamais nous entendre, nos chemins sont différents, nous ne sommes pas sur la même voie, je ne peux pas les suivre. Je ne peux pas leur parler parce que c'est toujours leur voix qui passe en me laissant sans voix. Nous ne sommes sur la même longueur d'onde, je ne peux pas les écouter et surtout, je ne veux plus entendre le son de leurs voix puisqu'ils ont touché à mon sang. Je ne peux même pas les regarder puisquils se cachent. Ils ne représentent rien et surtout pas l'Algérie, ils représentent leur Club des Pains et ne défendent que leurs intérêts. C'est tout! Je les ai exclus de mon champ de vision. Je ne porte mon regard que sur l'Algérie, mon pays d'origine et le Canada, mon pays d'accueil.

Si l'Algérie a toujours été dans mon coeur, même dans les moments les plus difficiles, aux moments où je frisais l'Alzheimer, le Canada occupe maintenant mon esprit. Je suis en harmonie avec ces deux États et je vais le rester. Je fais toujours attention pour ne pas blesser mon coeur ou déranger mon esprit, je n'ai pas envie de perdre la raison et de vivre dans le tort. Ce dont je suis fier, c'est que je n'ai pas remplacé l'Algérie par le Canada mais ils coexistent ensemble et en harmonie.

On m'avait dénaturé et dénaturisé, j'avais remis tous mes papiers algériens et la première pièce qu'on m'avait rendu est ma Carte d'Identité Nationale qui prouve ma nationalité algérienne. Je l'ai précieusement conservée. Par la suite, on m'avait rendu mon passeport qui maintenant ne l'est plus.
Je voulais utiliser cette pièce pour demander la citoyenneté canadienne comme l'ont fait mon épouse et mes filles mais en le renouvelant, on me l'avait falsifier puisque mon titre de médecin a mystérieusement disparu. On m'a sali mes papiers «Khemdjouli kouarti». Je ne vais pas utiliser une pièce algérienne pour la  double citoyenneté mais une pièce québécoise. Je vais utiliser ce passeport pour demander l'asile politique, je suis menacé par l'État de Club des Pains. C'est ce qu'ils veulent.

 

Je conserverai ma Carte d'Identité Nationale et c'est à son vert que je me référerais, quant au passeport, il n'a plus aucune valeur officielle, il n'est valable que pour entrer au consulat, un endroit qui m'est devenu étranger. Je ne vais plus mettre les pieds à Club des Pains.
Pour conclure : mon vert n'a absolument rien à voir au vert qu'on me présente. Il est doux, tolérant et harmonieux, c'est un vert ouvert à toutes les autres couleurs, c'est un vert qui pense à son environnement puisqu'il est allergique à la tuberculose. C'est un vert qui pousse, qui vit, il ne stagne pas, il ne régresse pas, il ne freine pas, il ne harcèle pas. C'est un vert libre et indépendant qui me reflète parfaitement.

Je me suis démarqué de ces pseudoalgériens, de ces superalgériens, de ces faux québécois qui ne pensent qu'à leurs intérêts. Je n'ai aucun compte à leur rendre. Ils ont terni l'emblème algérien et ont donné une mauvaise image de l'Algérie.

 

 


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