MALADE MENTAL

05/10/2015 23:00

11 JUILLET 2015

SANTÉ MENTALE ou SENTIMENTAL ?

JE N'AI PAS HONTE DE MES LARMES

J'ai toujours dit que je ne pleurais pas sur mon sort mais le pleurais à cause de mon pays que je croyais avoir perdu ou à cause de ma famille que je voyais perdre. J'ai à plusieurs reprises pleuré en publique ou devant des "étrangers" qui venaient à mon aide. J'ai pleuré parce qu'on avait fait appel à une main "étrangère" pour me détruire de l'intérieur. Je pleurais parce qu'il avaient "réussi" ailleurs ce qu'ils n'avaient pu le faire ici, en Algérie.
Je pleurais parce qu'on avait utilisé la technologie pour me museler, parce qu'on avait utilisé de diaboliques scénarios pour m'humilier. C'était ça leur signature : m'humilier, me dévaloriser pour me jeter en pâture.

Je pleurais surtout parce que j'avais peur de sombrer dans un monde obscur, celui de la folie. J'avais peur de devenir fou. La mort était une solution, un remède à ces situations délires_hontes.
Dans cette détresse psychologique, j'avais consulté à trois reprises et à chaque fois, je disais que ce n'étaient pas à cause de mes mains mais que c'était mes pieds qui m'avaient ramené pour consulter. J'insinuais la prévention.
J'avais consulté un psy qui ne traité qu'avec du bleu de méthylène, un autre qui ne soignait qu'avec du mercurochrome et un autre qui n'utilisait que de fines herbes. Personne de ces trois n'avait trouvé la potion politique magique, ils étaient dépassé. Ma souffrance avait une odeur de soufre.

Je suis en Algérie depuis plus d'une année et j'ai rarement pleuré. e l'ai fait en pendant à ma mère et aux étiquettes ou bien à l'étiquette de Harki qu'on avait collée à mon père mais jamais sur mon sort.
Ces quatorze mois passés en Algérie, m'ont permis de faire un parcours sans faute. J'avais toujours pensé que j'étais maudit que j'étais un loser, un type qui porte la poisse mais ce n'est plus le cas aujourd'hui puisque j'ai réussi à vivre en Paix avec moi^même et avec mon environnement. C'est ce qui m'encourage à continuer, à aller de l'avant.

Un fou ne sait pas qu'il est fou, ça tout le monde le sait mais ce que j'ai appris et apprécier durant toutes ces années de souffrance et de douleurs, c'est que mes larmes étaient un signe vie car UN FOU NE PLEURE PAS.

Je n'ai jamais vu un fou pleurer mais j'ai vu des fous piquer des fou-rires parce qu'ils jouaient de la vie d'autrui, de leur prochain, de leur prochaine victime.

Aujourd'hui, en ce 24ième jour de Ramadan, je remercie Dieu de m'avoir épargné la folie. Il a faussé les prévisions de ceux qui se sont associés à Lui et qui m'avaient envoyé lae sourate "El Hashr" Je n'ai pas détruit ma famille comme ils le prédisaient.
Aujourd'hui, je remercie tous ceux qui m'ont aidé à retrouver toutes mes couleurs et toutes mes valeurs en ces 05 juillet passés en Algérie.

Je ne suis pas retourné en Algérie pour faire plaisir à quiconque, je suis revenu dans mon pays non pas pour lui demander une quelconque faveur mais par reconnaissance à tout ce qu'il a fait pour moi. Cette année passée loin de tout stress, loin de tout harcèlent en est un exemple. C'est cette Paix que je vais emmener avec. C'est cette image qui va me représenter que je vais représenter.
La caravane de Paix est arrivé à Montréal en signe d'amitié entre les peuples canadien, québécois et algériens.

C'est avec fierté et dignité, la tête haute que je vais repartir et rejoindre je Québec pour ramener une paix définitive et mettre fin à ces tristes scénarios qui ne représentent nullement Montréal.
C'est en québécois que je vais réagir pour mettre fin à ce cancer qui peut atteindre n'importe qui..