De Nwisser à Nasser

De Nwisser à Nasser

Du petit bordjien à Nwisser

De Nwisser au petit montréalais

 

 

Si Bordj Bou Arreridj est une bonne et dure école,
Montréal serait la meilleure des université
s.


Si j'ai réussi, c'est parce que j'avais de bonnes bases, des connaissances acquises à bordj mais qui étaient cachées et qui se sont révélés à Montréal. À Bordj, il y avait toujours quelque chose qui m'empêchait de les mettre en valeur. Ici j'ai trouvé un autre cadre, un autre milieu, un autre système qui m'ont permis de m'épanouir.

Avec les erreurs, on apprend et avec le temps, on comprend.


Un bordjien m'avait dit que le travail que j'avais  effectué, personne ne l'avait  fait auparavant. Je n'avais pas compris son insinuation mais je peux répondre que ce que j'ai vécu en Algérie, est exceptionnel, personne ne l'a vécu.
Loin des faits, ce voyage m'a permis de découvrir mon passé sous un autre angle. Il y avait  beaucoup de zones d'ombre qui ne correspondaient pas à la réalité. Ce que j'ai vécu à Montréal ressemble étrangement à celui de Bordj, ce n'est pas normal. On ne peut pas revivre deux fois la même vie sauf si elle est confectionnée.
Ce sont des insinuations de ce genre qu'on m'avait annoncé qui m'avaient mis la puce à l'oreille et attirées mon attention. Ma vie était programmé et mon sort scellé. Toutes les prévisions se sont révélées justes, donc tout était planifié.

On insinuait que:
- que j’avais le cancer donc mon pronostic à Montréal était facheux. Je suis à ma sixiène année, toujours vivant et en bonne santé. 
-  que je serais un sans papiers, un«Harrague» actuellement tous mes papiers sont en règle sauf mon passeport algérien qui a été falsifié.
-  que c’est avec la communauté Gay que j’avais fait mes démarches pour immigrer au Canada. Cette étiquette d'homosexuel, m'a suivi jusqu'ici. Cette communauté est très puissante à Montréal, j’aimerais bien en faire partie et avoir leur soutien pour faire "Terre" ces corbeaux de mauvaise augure qui volent bas. 
-  que j'allais me retrouver dans un camp de vacances à Jijel, je suis toujours à Montréal. 
-  que je me retrouverais tout seul, séparé de ma famille. Si je suis toujours en famille, c'est grâce à des canadiennes qui avaient réparé le travail d'une certaine algérienne.
-  que j'allais renier mes origines. C'est vrai que tout a été fait pour me pousser à demander l'asile politique, à me convertir, à fuir ma famille, à détester la communauté algérienne ... J'ai pu déjouer un scénario qui me poussait à abandonner ma famille pour cohabiter avec un couple d'homos. Leurs scénarios sont diaboliques.
-  que j’allais crever de faim, le terme khobza (pain) a été utilisé dans toutes les sauces. "L'ami" de Pain se faisait rare mais je me suis régalé de la sauce noire et étrolière du Club des Pains que j’ai trouvé ici.  
-  que j’étais un chrétien. La communauté algérienne a été chargée de m'exclure et de me rejeter. On ne me servait pas la viande «Hallal» parce que c'est pèché, je suis un «Harram»  Le comble, c'est qu'en même temps, je suis étiqueté comme un intégriste, peut être à cause du pseudo que j'avais Davinci_doc et le paradoxe, c'est que je suis aussi communiste. Comment peut-on être en même temps, chrétien, intégriste et communiste???!!! 
- que j’étais Pro-français, un Hizb frança, à la solde de je ne sais quel service français mais le comble, c'est qu'ici c'est l'inverse qui m'est arrivé, je suis devenu un pro-anglais, un Hizb Glizi, à la solde de je ne sais service canadien. Ce sont des super québécois français qui sont contre moi. J'ai eu affaire à des diables, à des djnouns mais aveugles.
- que le photographe de la wilaya était un pédophile voilà pourquoi je le détestais mais je m'étais rendu compte qu'on faisait allusion à moi. J'ai retrouvé cette étiquette ici et maintenant, tout l'amour paternel que je portais aux petits enfants, comme c'était le cas pour le petit bordjien a disparu. Et dire que j'allais créer un autre site, le petit québécois identique au petit bordjien!!!
-  que j'étais un drogué et un dealer, un baron de la drogue et surtout que je suis accroc! Ce qui m'étonne, c'est qu'il y a des gens qui ont cru à cette étiquette. Je ne fumais pas, comment je faisais pour la consommer? sous forme de suppos?
-  que j'allais être atteint de la maladie d'Alzheimer. Pour insinuer que j'allais oublier tout le bien qu'on avait fait pour moi ou pour insinuer qu'on allait me rendre fou, me faire perdre la raison. Les deux sont valbles et non lavables.
-  que je n'avais rien d'algérien et on m'orientait souvent, dans les discussions, au Liban ou au Brésil pour insinuer «ma» délinquence sexuelle ou «ma» tendence sexuelle, comme on utilisait les chinois pour me décrire comme un type brouillon ou carrément on me traitait de juif parce que j'avais toujours oeuvré pour la Paix.
- et je ne sais quoi encore comme cette histoire d'agresseur sexuel ?! Je courais auprès des femmes pour les dtrousser et leur enlever le voile !!!???
- L'accusation qui m'a fait le plus de peine c'est cette accusation de «Aarouchi», d'indépendantiste kabyle à un tel point que j'avais peur de me dévoiler. C'est la raison pour laquelle je suis revenu sur le web, pour remercier tous ceux qui ont combattu à me rendre mon honneur, ma fierté et ma dignité. Du wali de Bordj à Ait Menguellet, sans oublier le député Azzedine et tous les citoyens de la daira de Djaafra qui m'avaient défendu. À l'époque, je n'avais pas compris. Je regrette amèrement d'être parti sans les avoir remerciés.
Il y a aussi un livre dont on m'avait tellement parlé et que j'ai retrouvé ici sous forme de roman noir puisqu'il m'a diabolisé. On m'a tellement gonflé dans ce livre que je n'étais pas le médecin mais l'émir de Bordj en mission à Montréal pour créer une katibat à «La Montagne» comme au Maquis de Sade Ali Bouneb qui est situé dans mon bled paternel. Je vais retourner à Bordj, non pas en tant qu'émir mais avec le titre de Marquis de Sade qui manquait à mon palmarès. C'est grottesque! C'est à ce livre que j'avais répondu dans le message de Paix du 21 septembre 2011 et crée le livre blanc 2012. Il m'a noirci et je devais me blanchir. C'est normal
 
Toutes ces accusations ont libéré ma conscience et m'ont donné le courage de répondre et de les affronter. C'est tout ce qu'ils ont réussi à faire.
Je pouvais me convertir à une autre religion puisqu'ils ont utilisé ''El kodf'' qui me le permettrait. C'est ici, à Montréal, chez les montréalais que j'ai rencontré l'Islam. Je suis arrivé à me débarrasser du mauvais sang, je n'ai aucun problème avec le Bon Dieu, puisqu'il n'y a qu'un seul. Je l'avais toujours accusé d'être à l'origine de tous mes problèmes et de ce qui est arrivé à l'Algérie. Mon nouveau regard et mon jeune esprit m'ont convaincu du contraire. Je suis en Paix avec Lui et avec moi-même.

Quand deux individus ne s'entendent pas, il y a toujours un troisième qui profite de la situation. De Montréal, j'entends battre le coeur de Bordj, il est toujours vivant vivant dans mon esprit. Montréal a réussi à mettre la lumière sur Bordj et à le blanchir. Tous mes détracteurs bordjiens (troisième personne) sont soit ici,à Montréal, soit

ils ont rejoint leur fief à Alger, dans leur Club des Pains. Il ne reste à bordj que les bordjiens qui m'ont accepté durant vingt ans et ce sont ces gens-là que je suis venu rejoindre par econnaissance, pour les remercier. Ceux qui ont semé la zizanie n'ont plus aucune raison de rester à Bordj.