De Aasfour Seghir à ...

De Aasfour Seghir à ...

... L'aigle du Djurdjura

Ne vous fiez pas à l’image, l’aigle de Djurdjura est en colère parce qu’il n’avait pas pu ou pas su déployer ses ailes. Le petit canari que je suis devenu est aussi en colère puisque je ne pouvais ni twitter ni gazouiller, j'étais dans la plume de Aasfour séghir, un frêle petit oiseau enfermé dans la cage du web. J’ai pris ces deux images comme exemple, pour parler de mon passé de petit bordjien dékabylisé puisque j’ai vécu pendant vingt ans à Bordj avec des étiquettes de Âarouchi, En évitant de tomber dans leur jeu, je suis tombé dans un "déni".

Un rappel fidèle de mon vécu à Bordj, va mettre la lumière sur ma personnalité. Je ne veux pas rester un mystère pour les personnes qui m’ont aidées dans cette ville de Montréal.
En arrivant,

 

 

 

je n’avais pas eu la présence d’esprit de recommencer à zéro ou de redémarrer une nouvelle vie mais j'ai continué comme si rien n'avait changé. J'étais toujours enveloppé dans ma bulle d'utopiste. Le jour où ce cocon s'est dissout, il y a eu choc et heureusement, j'étais tombé entre de bonnes mains.
Si je suis arrivé à ce stade de la réussite, c’est qu’il y a eu un travail qui a été effectué auparavant. S'il y a eu ce travail c'est parce qu'il y a eu des problèmes qui m'avaiet précédés et que j’ai retrouvé ici.
- Mes premiers mois à Montréal, je les ai passés à continuer de m'occuper du site web du petit bordjien. Je considère ces cinq premiers mois comme négatifs puisque j’avais l’âme et l’esprit à Bordj.

- En 2009, des personnes de la société montréalaise m’avaient accueilli, pris en charge et adopté, je m’étais retrouvé dans un décalage horaire monstre, complétement désorienté pour ne ps dire perdu.

Ces personnes m'avaient considéré comme un citoyen venu de Bordj et non pas comme un chien ou un petit oiseau tombé du ciel ou de je ne sais quel arbre. En personnes averties, elles m’avaient accepté parce que j’avais des qualités qui avaient plus d'importance que mes défauts. Elles ont su que le fond de mon coeur était bon et blanc, que j’étais de bonne foi, que je ne faisais que défendre mon sang, je défendais les mêmes valeurs que ces personnes. Ces qualités étaient cachées, elles sont innées et le reste, l’esprit, le regard et la mentalité je les ai acquis,
En 2009, en empruntant ce chemin de Paix, je ne savais pas que j’allais «travailler» la Paix dans les deux sens. J’ai réalisé un parcours de Paix à double sens. Isolé, marginalisé et mis en quarantaine, je puisais, pour avancer, mes ressources de mon passé de petit bordjien. Avec le temps. je suis devenu un petit montréalais et ensuite le kabyle de Montréal qui est arrivé à s’adapter à cette vie et à cette ville.
Aujourd’hui, c’est avec cet esprit de Paix que je me suis retourné vers mon passé. C’est avec un autre regard et une autre mentalité que je suis revenu sur le web pour franchir pacifiquement, tous les obstacles qu’on avait dressés devant moi et de retrouver mon propre passé, un passé propre qui ne leur appartient pas. Ces étranges personnes étaient toujours derrière le petit bordjien pour le mener vers la déroute.

J’avais conçu le petit bordjien pour donner une bonne image de Bordj et je m’étais occupé du site de la wilaya pour donner une bonne image de l’Algérie. Cette fois-ci, comme pour les deux sites, mes intentions sont sincères et dénuées de toute malversation. Je suis revenu à bordj pour remercier tous ceux qui m’avaient apporté aide et soutien pour réussir. Ils n’ont jamais quitté mon coeur, ma mémoire ne les a pas perdus de vue et mon journal ne va pas les oublier. Ils sont toujours présents et occupent une place importante sur ce site web du kabyle de Montréal


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