Le 05 juillet est une date historique mais celle de 2013 restera gravée dans ma vie. Je n'ai rien programmé, je n'ai rien planifié je n'ai fait que réagir aux harcèlements comme je fais toujours. Je ne suis pas venu faire des histoires ou réécrire l'Histoire mais par la Force des choses, en empruntant le Bd El Mokrani à BBA, je me suis retrouvé à la Place Émir Abdelkader à Montréal. L'Histoire s'est réécrite elle-même, dans la transparence totale.
Ce n'est pas l'argent du pétrodollar algérien qui va me faire aimer mon pays. Ce ne sont pas les chaussures de sécurité de cette mafia qui vont me donner l'assurance pour rentrer au pays, en toute sécurité.
Depuis que je suis à Montréal, j'ai toujours dit que j'ai quitté mon pays par la grande porte et que je suis rentré à Montréal par la grande porte. Pour le retour aussi. Rien ne m'oblige à quitter ou à fuir Montréal, les portes sont grandes ouvertes. Rien ne m'oblige ou m'empêche de rentrer en Algérie. J'ai le même statut que tout immigrant algérien à Montréal, tous mes papiers sont en règle. Il n'y a que la carte bleue pour prendre le métro pour aller travailler qui me manque et ce problème n'est pas politique.
Ce premier juillet 20113 m'a permis d'éclarer ma situation et d'éclarcir mon ciel, Montréal est devenu visible.J'ai éliminé tout le flou et fait dsparaitre tous les troubles qu'on a mis entre moi et mon pays. Je suis fier de mon passé, je suis fier des personnes qui m'ont aidé, je suis fier de mon pays. Je vais rentrer pour les remercier.
C'était le 19 mars 2013, à l'hotel des gouverneurs,
place du Club des Pains de Montréal que
Le Général Nasser Deux Visages
a prononcé un discours à l'intention
du général Salan de l'O.A.S
(Organisation Algérienne Secrète)
«Je vous ai compris!»
C'est ainsi que le 05 juillet 2013, le petit montréalais ...